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Le Centre technologique en aérospatiale (CTA) a inauguré cet après-midi ses nouvelles installations de recherche et de développement.
D’une superficie nouvelle 2 600 m2, elles réunissent dorénavant en un seul lieu l’ensemble des laboratoires et équipements qui étaient jusque-là dispersés dans l’École nationale d’aérotechnique (ÉNA).
Située à Saint-Hubert, l’ÉNA est affiliée au collège Édouard-Montpetit. Comptant près d’un millier d’étudiants en avionique, en construction aéronautique et en maintenance d’aéronefs, elle est considérée comme la plus importante école d’aérotechnique en Amérique du Nord.
«Le nouveau CTA est trois fois plus vaste qu’auparavant. Il offre maintenant plus de cohésion et de possibilités aux travailleurs du centre, aux professeurs et professionnels de l’industrie, de même qu’aux étudiants de l’École nationale d’aérotechnique qui le côtoient», se réjouit Pascal Désilets, directeur général du CTA.
En outre, les laboratoires d’avionique et d’usinage à haute performance sont munis d’équipements à la fine pointe, dont certains sont particulièrement recherchés. Citons par exemple un centre d’usinage numérique à neuf axes qui peut fabriquer des pièces complexes de train d’atterrissage ou de moteur en un seul montage, ou encore un système robotique d’usinage à 10 axes grâce auquel les chercheurs peuvent fabriquer des panneaux de fuselage d’aéronefs de grande dimension.
En avionique, le laboratoire est muni d’une chambre de simulation de tempêtes de sable et de poussière. Cet appareil permet de réaliser des tests environnementaux afin de déterminer la résistance des composantes électroniques. Outre le CTA, seule la US Navy disposerait d’un appareil semblable en Amérique du Nord.
«Tout est mis en place pour permettre des avancées technologiques importantes et favoriser leur transfert en industrie, soutient M. Désilet. Le CTA s’est positionné pour être en mesure de jouer plus que jamais son rôle de facilitateur en matière d’innovation afin de contribuer à maintenir et à rehausser la compétitivité des entreprises d’ici.»
La construction du CTA a été rendue possible grâce à une subvention de 12M$ octroyée en 2009 par Industrie Canada et le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation.
