Restaurateurs et hôteliers prêts à payer pour le Grand prix de F1

Publié le 22/10/2008 à 00:00

Restaurateurs et hôteliers prêts à payer pour le Grand prix de F1

Publié le 22/10/2008 à 00:00

Par La Presse Canadienne
Ces commerçants des rues Peel, McGill, Saint-Laurent, Drummond, du Vieux-Montréal et de la Petite Italie ont ainsi rencontré la presse, mercredi, pour exprimer leur mot d'encouragement à l'endroit de la délégation politique formée de Michael Fortier, Raymond Bachand et du maire Gérald Tremblay.

Cette délégation politique doit rencontrer jeudi le grand patron de la F-1, Bernie Ecclestone, pour connaître ses demandes afin de conserver le Grand Prix du Canada à Montréal. Normand Legault, l'ancien grand patron du Grand Prix à Montréal a fait savoir qu'il n'était plus intéressé à continuer à présenter l'événement, compte tenu de son différend avec M. Ecclestone.

On ignore encore quel montant, au juste, veut M. Ecclestone, et s'il s'agit véritablement de montants impayés ou de différences dans l'interprétation du contrat liant les parties. C'est ce que doivent notamment éclaircir le maire Tremblay, le ministre du Développement économique et du Tourime et responsable de la région de Montréal, Raymond Bachand, et l'ex-ministre non élu Michael Fortier, qui a conservé le dossier, même si ses jours à titre de ministre responsable de la région de Montréal dans le gouvernement conservateur sont comptés.

"On veut garder le Grand Prix à tout prix. On dit à M. (Bernie) Ecclestone, oui on veut garder le Grand Prix à tout prix, mais pas à n'importe quel prix. Oui, on peut payer mais, s'il-vous-plaît, soyons des hommes d'affaires consciencieux", s'est exclamé M. Alain Creton, porte-parole de l'Association des marchands de la rue Peel.

Ces gens d'affaires ont refusé de dire quel montant ils étaient prêts à verser, affirmant que s'ils avancent un chiffre, M. Ecclestone, en bon homme d'affaires, en demandera davantage. Ils affirment cependant que les autres marchands du centre-ville et les grandes chaînes d'hôtels seraient prêts à verser leur quote-part également.

Pour donner une idée de l'importance des retombées du Grand Prix, M. Creton, propriétaire d'un restaurant de la rue Peel, affirme que les recettes de son seul établissement, durant toute la durée des festivités, atteignent 120 000 $. "On double le personnel durant le Grand Prix."

Hôtelier indépendant, Pierre Parent rapporte qu'une chambre d'hôtel qui se loue normalement 200 $ la nuitée se louera entre 450 $ et 500 $ la nuitée durant ce populaire événement. Ce Grand Prix représente "des chiffres extrêmement importants en termes de revenus", résume-t-il.

A Québec, le ministre Bachand a fait savoir qu'il se rendait rencontrer M. Ecclestone avec l'esprit ouvert, mais conscient qu'il est responsable de la gestion de deniers publics.

"Mon intention c'est de savoir s'il veut un Grand Prix à Montréal", a-t-il affirmé, rappelant que la présentation de cette course automobile à Montréal permettrait à M. Ecclestone de toucher des royautés, une rente. "S'il accepte ça et qu'on sécurise cette rente-là, on va avoir un Grand Prix à Montréal. Mais s'il veut une rente qui est l'équivalent des Emirats arabes unis, il n'y aura pas de Grand Prix à Montréal; c'est aussi simple que ça. C'est de l'argent des contribuables. Maintenant, ça nous rapporte aussi de l'argent, vous savez."

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