"L'activité au cours du troisième trimestre reflète l'accentuation de la crise économique", souligne le groupe, qui pointe dans un communiqué les difficultés de la classe affaires et de l'activité cargo comme principales causes de ces résultats, de même que les "couvertures carburant", qui ont pesé sur les résultats du groupe dans cet environnement de baisse du prix du baril.

"Le trafic long-courrier, bien que résistant, accuse une baisse des revenus générée par la classe affaires qui n'est pas compensée par la croissance de ceux de la classe économique", précise Air France-KLM, qui poursuit en notant que l'activité cargo avait enregistré une forte détérioration.

Sur les trois premiers trimestres de l'exercice fiscal 2008-2009, le groupe accuse une perte nette de 309 millions d'euros (environ 494 millions $ CAN), alors qu'il affichait un bénéfice de 1290 millions d'euros (2,06 milliards $ CAN) pour la même période durant l'exercice précédent.

Le résultat d'exploitation de la compagnie aérienne est en baisse de 69,3 pour cent à 445 millions d'euros (712 millions $ CAN) pour les trois premiers trimestres de l'exercice fiscal 2008-2009. Dans son communiqué, Air France-KLM précise qu'au cours de cet exercice, le chiffre d'affaires a connu une progression de 3,0 pour cent à 18,96 milliards d'euros (30,3 milliards $ CAN).

Par ailleurs, Air France a annoncé que 1000 à 1200 personnes ne seraient pas remplacées. "Il n'y aura pas de licenciements", a assuré une porte-parole de la compagnie aérienne jointe par l'Associated Press, ajoutant qu'il s'agissait de la vie normale de l'entreprise.

"Ce sont des départs naturels qui se feront au fil de l'eau", a-t-elle précisé, par le biais de départs en retraites, de départs volontaires, de fin de contrats à durée déterminée, ou grâce à la mobilité interne.

Air France a également précisé que les embauches étaient gelées.