Oliphant : Brian Mulroney plaide son innocence

Publié le 12/05/2009 à 00:00

Oliphant : Brian Mulroney plaide son innocence

Publié le 12/05/2009 à 00:00

Par La Presse Canadienne
M. Schreiber était un homme d'affaires respectable à l'époque où il a accepté son argent en 1993, pas ce "fugitif" de la justice allemande accusé de fraude et de corruption, a noté d'entrée de jeu l'ancien premier ministre interrogé pour sa première journée de comparution devant le juge Oliphant.

Calme, posé, presque souriant, l'ancien premier ministre canadien a répondu aux questions posées par son propre avocat, Guy Pratte, par des déclarations visiblement bien rodées.

Comme il l'avait fait en 2007 lors de sa comparution devant le comité parlementaire à l'éthique qui s'était penché lui aussi sur la teneur de ses transactions avec M. Schreiber, M. Mulroney a insisté sur le fait qu'il n'avait rien fait de mal.

Il a affirmé néanmoins qu'il regrettait le contexte, peu documenté et propice à la mise en place de sentiments de suspicion, dans lequel il a effectué des transactions avec M. Schreiber.

L'ex-politicien conservateur aurait touché un montant se situant entre 225 000 $ et 300 000 $ selon les versions, offert en liquide par M. Schreiber entre le 27 août 1993 et le 8 décembre 1994.

Brian Mulroney a toujours prétendu que cet argent lui avait été versé pour qu'il fasse la promotion à l'étranger de véhicules blindés légers de la compagnie allemande Thyssen.

Surtout, il affirme que cet accord a été conclu après qu'il eût quitté son poste de premier ministre, ce qu'il a à nouveau répété, mardi.

M. Schreiber affirme pour sa part avoir engagé M. Mulroney pour que l'ex-politicien fasse des représentations pour cette compagnie auprès d'hommes politiques canadiens dans le but de construire une usine de ces véhicules blindés légers au Cap Breton, en Nouvelle-Ecosse. Il prétend que les pourparlers pour cette transaction ont eu lieu alors que M. Mulroney était encore chef de gouvernement

Ce projet, connu sous le nom de Bear Head, n'aura finalement jamais vu le jour.

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