Ainsi, l’Indice de corruption des pays exportateurs (ICPE) du Canada s’élève à 8,8 points sur un maximum de 10. À égalité se trouve la Belgique.
En revanche, les pays où règnent la plus grande corruption entrepreunariale sont respectivement la Russie (indice de 5,9), la Chine (6,5), le Mexique (6,6) et l’Inde (6,8). Ils figurent en bas du classement de Transparency International, qui compte 22 pays représentant 75% des exportations de biens et de services effectués dans le monde.
Cela signifie que les entreprises russes sont particulièrement enclines à payer des pots-de-vin, ou à en recevoir, ou encore à exercer différentes formes de pression, quand elles font des affaires à l’étranger.
Surtout dans le secteur du BTP
L'ICPE indique également que les entreprises du bâtiment et des travaux publics (BTP) sont les plus susceptibles d’avoir recours à la corruption dans le secteur public et de tenter d’influencer les décisions gouvernementales.
«L’ICPE montre que de grandes entreprises ont toujours recours à la corruption pour remporter des contrats à l’étranger, et ce même si leurs dirigeants savent que cela risque de nuire à leur réputation internationale si cela s’apprenait. D’où l’importance pour les gouvernements de redoubler d’efforts dans l’application des lois déjà existantes pour lutter contre la corruption», dit Huguette Labelle, présidente de l’organisme non gouvernemental.
En savoir plus :