Le retrait du géant de l'automobile n'a pas surpris les organisateurs de l'événement, qui s'y attendaient en raison des sévères difficultés de l'industrie automobile.
Le président et fondateur, Alain Simard, se dit tout à fait confiant de pouvoir dénicher un autre commanditaire principal et ce, malgré la tourmente économique.
Selon lui, le Festival offre une visibilité très recherchée par les entreprises.
M. Simard dit toutefois craindre un effet domino sur les plus petits événements, dont les commanditaires pourraient être tentés de se retirer afin de concentrer tous leurs efforts sur des événements plus importants comme le Festival de jazz.
Alain Simard se dit malgré tout déçu du départ de GM, faisant valoir que le constructeur s'était montré un partenaire de choix. Il n'écarte pas d'autres associations dans l'avenir avec General Motors.
Le montant de la commandite n'a pas été rendu public; on sait cependant que près de la moitié du budget de 25 millions $ du Festival provient de commandites et qu'à titre de commanditaire principal, l'investissement de GM était à tout le moins de quelques millions $.