Après 10 semaines en salles, le film mettant en vedette Michel Côté, Louis-José Houde et Rémy Girard avait enregistré exactement des recettes de 9 810 821 dollars (taxes incluses), selon Box-Office. C’était il y a une semaine. On a donc, selon toutes vraisemblances, dépassé aujourd’hui la barre symbolique des 10 millions de dollars.

Et ce n'est pas fini! La page Facebook du film, qui compte près de 58 000 fans, indiquait hier qu'une opération spéciale serait menée pour saluer cette performance : les 18, 19 et 20 septembre, soit la fin de semaine prochaine, chaque billet adulte payé se verra offrir un billet gratuit partout où le film est encore à l'affiche.

Nettement mieux que «Bon Cop Bad Cop» 

Ainsi, «De père en flic» fait nettement mieux que l’autre grand succès du cinéma québécois de ces dernières années, «Bon Cop Bad Cop», avec des recettes de 8,9 millions de dollars enregistrées en 2006. Il bat également des blockbusters américains de l’été tels que «Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé» (6,9 millions), «L’ère de glace – L’Aube des dinosaures» (6,1 millions) et «Transformers – La Revanche» (5,7 millions). C’est bien simple, il représente à lui seul 8% du box-office du Québec ainsi que les deux tiers des recettes engrangées par les films québécois, cet été.

Le succès spectaculaire du film d’Émile Gaudreault marque un réveil de la popularité des films québécois, qui représentent cet été une part de marché de 18%. Les étés précédents avaient été quelque peu décevants : en 2006, le cinéma québécois accaparait 15% des recettes, en 2007, 11%, et en 2008, 8,4%, son plus bas niveau depuis 2002, selon Cineac.

Entre le 1er mai et le 10 septembre, outre De père en flic, trois films québécois ont vu leurs recettes dépasser le million de dollars : «Les doigts croches» de Ken Scott (1,6 million), «À vos marques… Party ! 2» de Frédérik d’Amours (1,4 million), et «Les pieds dans le vide» de Mariloup Wolfe (1 million).