Devrait-on taxer les facteurs d’obésité ?

Publié le 30/09/2008 à 00:00

Devrait-on taxer les facteurs d’obésité ?

Publié le 30/09/2008 à 00:00

Par La Presse Canadienne
Pour l’heure, la ministre française de la Santé Roselyne Bachelot a écarté l'idée.

Le rapport de la mission d'information sur la prévention de l'obésité, présidée par la députée UMP Valérie Boyer, préconise de faire de la lutte contre l'obésité une "grande cause nationale" en 2009, à l'instar du Sida, du cancer ou de la maladie d'Alzheimer.

Un Français adulte sur deux est en surcharge pondérale, soit près de 25 millions de personnes, et plus d'un adulte sur six est obèse, soit 8 millions de personnes, selon les résultats de l'enquête nationale nutrition santé (ENNS) de 2006. Et près d'un enfant sur cinq est en surcharge pondérale.

Cette "épidémie" menace le système de protection sociale sur les comptes de la Sécurité sociale. L'obésité accroît les risques de maladies cardiovasculaires, d'hypertension artérielle, les troubles du rythme, certains cancers, le diabète, les embolies pulmonaires ou l'apnée du sommeil. Le rapport estime son coût à 7 à 8% des dépenses de santé. Au rythme actuel de progression du phénomène, le coût de l'obésité pourrait doubler en France d'ici 2020.

Parmi ses plus de 70 propositions, le rapport propose de revoir la taxe sur les produits alimentaires en fonction de la qualité nutritionnelle des aliments. Ainsi, les produits "de grignotage" (barres chocolatées, confiseries...) seraient assujettis au taux de 19,6%, au lieu du taux de 5,5% actuellement applicable. La taxe serait en revanche réduite de 5,5 à 2% pour les fruits et légumes, ce qui nécessiterait l'aval des 27 Etats membres de l'Union européene.

À la une

Repreneuriat: des employés au rendez-vous

Il y a 40 minutes | Emmanuel Martinez

REPRENEURIAT. Le taux de survie des coopératives est bien meilleur que celui des entreprises privées.

La hausse de l'impĂ´t sur le gain en capital rapporterait 1G$, selon Girard

Il y a 38 minutes | La Presse Canadienne

C’est ce qu’a indiqué le ministre des Finances, Eric Girard, mardi en commission parlementaire.

Gains en capital: l'AMC demande au gouvernement de reconsidérer les changements

L’augmentation du taux d’inclusion s’appliquerait aux gains en capital supérieurs à 250 000 $ pour les particuliers.