Devrait-on plafonner les interventions nationales visant à sauver les banques ?

Publié le 02/10/2008 à 00:00

Devrait-on plafonner les interventions nationales visant à sauver les banques ?

Publié le 02/10/2008 à 00:00

Par La Presse Canadienne
"On peut penser qu'on pourrait se mettre d'accord sur le fait que les pays injectent un maximum de 3% de leur produit national brut, ce qui reviendrait, si on additionnait tout cela en Europe, à 380 milliards d'euros", a-t-il déclaré aux journalistes à la sortie d'un déjeuner avec Nicolas Sarkozy. Il faut "que les Etats-membres soient prêts à injecter des capitaux pour les institutions financières qui sont dans le besoin: c'est ça le plan".

"Il est nécessaire d'avoir une position commune", a-t-il posé, notant qu'il n'existe qu'un seul marché européen et que les interventions des Etats peuvent avoir des répercussions au-delà de leurs frontières. Pour autant, il a précisé être "contre un fonds européen". "Il y a beaucoup de malentendus dans toutes les discussions", a-t-il ajouté.

Le montant cité par M. Balkenende est proche des 300 milliards qui avaient été évoqués pour abonder un éventuel fonds européen, dont la création a été démentie depuis. A la différence du fonds européen, le "plan" évoqué jeudi permettrait à chaque Etat d'intervenir au coup par coup, sans réserver au préalable les crédits correspondant, tout en fixant une limite commune.

Jan Peter Balkenende a appelé à "resserrer les rangs au niveau européen", regrettant par exemple l'intervention de l'Irlande, qui a décidé de garantir les fonds des principales banques du pays.

À la une

À surveiller: Boralex, Alphabet et Bombardier

Que faire avec les titres Boralex, Alphabet et Bombardier? Voici des recommandations d’analystes.

Bourse: le TSX en hausse d’environ 100 points et Wall Street en ordre dispersé

Mis à jour il y a 38 minutes | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Wall Street en ordre dispersé pour terminer une mauvaise semaine.

Bourse: la Banque Royale fait trembler le marché des actions privilégiées

BALADO. La Banque Royale envoie un signal clair qu'elle pourrait racheter toutes ses actions privilégiées.