"Il est nécessaire d'avoir une position commune", a-t-il posé, notant qu'il n'existe qu'un seul marché européen et que les interventions des Etats peuvent avoir des répercussions au-delà de leurs frontières. Pour autant, il a précisé être "contre un fonds européen". "Il y a beaucoup de malentendus dans toutes les discussions", a-t-il ajouté.
Le montant cité par M. Balkenende est proche des 300 milliards qui avaient été évoqués pour abonder un éventuel fonds européen, dont la création a été démentie depuis. A la différence du fonds européen, le "plan" évoqué jeudi permettrait à chaque Etat d'intervenir au coup par coup, sans réserver au préalable les crédits correspondant, tout en fixant une limite commune.
Jan Peter Balkenende a appelé à "resserrer les rangs au niveau européen", regrettant par exemple l'intervention de l'Irlande, qui a décidé de garantir les fonds des principales banques du pays.