"La communauté internationale doit être consciente du risque que les pirates somaliens puissent devenir des agents de réseaux terroristes internationaux", avertit M. Middleton. Il reconnaît toutefois qu'il n'existe pas de preuves montrant que les rançons ont servi à acheter des armes hors de la Somalie.
Un autre rapport publié jeudi par Risk Intelligence, une société danoise spécialisée dans la sécurité maritime, fait état d'une hausse spectaculaire en septembre du nombre de marins détenus par les pirates somaliens.
Selon cette étude, les pirates détenaient le mois dernier 374 personnes suite à des attaques contre des bateaux au large de la corne de l'Afrique, alors que ce chiffre s'établissait à 292 pour l'ensemble de 2007.
Les actes de piraterie au large de la Somalie ont déjà plus que doublé en 2008 par rapport à l'année précédente, avec plus de 60 détournements ou tentatives de détournement de bateaux.
La plupart des attaques se produisent dans le golfe d'Aden, l'un des couloirs de navigation les plus fréquentés de la planète, au nord de la Somalie. Mais récemment, les pirates ont également lancé des attaques dans les eaux de l'océan Indien, à l'est des côtes somaliennes.