Création d'une centaine de nouveaux emplois chez LISI Aerospace

Publié le 01/06/2015 à 15:00

Création d'une centaine de nouveaux emplois chez LISI Aerospace

Publié le 01/06/2015 à 15:00

(Photo: LISI Aerospace)

La filiale canadienne du groupe français LISI Aerospace a annoncé ce lundi la mise en service d’une nouvelle ligne de production, laquelle devrait entraîner la création de quelque 120 nouveaux emplois dans la région de Montréal.

Cet investissement de 12M$ permettra la production de composantes d’assemblage en titane qui servent à lier les composantes d’un avion ou d’un moteur entre elles. Les emplois créés le seront au cours des trois prochaines années, et s’ajouteront à la soixantaine de travailleurs déjà à son emploi à Dorval.

Un prêt de 3M$ a été accordé à l’entreprise par le gouvernement du Québec. Le gouvernement fédéral a également contribué financièrement au projet, mais refuse pour l’heure d’en communiquer les détails.

Tout en remerciant l’aide financière des gouvernements respectifs, le directeur général de LISI Aerospace, Jean-Louis Colders a expliqué que sa filiale canadienne pourra ainsi répondre à une demande grandissante des constructeurs aéronautiques pour des pièces ou des alliages de titane.

À terme, il en résultera une croissance de la capacité de production de 40% et le positionnement de l’usine de Dorval, en banlieue de Montréal, «comme principal centre d’intégration au sein du groupe». 

L’annonce a été faite à ses installations de Dorval en présence de Jacques Daoust, ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations du Québec et de Jean Laurin, vice-président du conseil d’administration, Montréal International et président et chef de la direction, NKF Devencore.

Le Grand Montréal figure parmi les grands centres internationaux de l'industrieaéronautique, avec Seattle et Toulouse. Avec plus de 43 500 emplois, l'industrie québécoise se classe au 5e rang mondial quant au nombre d'emplois, derrière les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne.

À la une

Gain en capital ou être né pour un petit pain

«L’augmentation de la tranche imposable sur le gain en capital imposée par Ottawa et Québec est une mauvaise idée.»

Gain en capital: ne paniquez pas!

Édition du 10 Avril 2024 | Charles Poulin

IL ÉTAIT UNE FOIS... VOS FINANCES. Faut-il agir rapidement pour éviter une facture d'impôt plus salée?

Budget fédéral 2024: Ottawa pige 19,4G$ dans les poches des ultrariches et des entreprises

16/04/2024 | Denis Lalonde

BUDGET FÉDÉRAL 2024. La mesure devrait servir à éponger le déficit de 39,8 G$ prévu pour 2024-2025.