Le premier ministre a assuré qu'il participait au forum avec une stratégie "offensive", à la recherche de nouveaux investissements. Il a ainsi contredit son ministre du Développement économique, Raymond Bachand, qui a récemment affirmé que le gouvernement, sur la "défensive", allait surtout tenter de convaincre des multinationales de ne pas supprimer d'emplois au Québec.
Or jeudi, tant M. Charest que M. Bachand ont soutenu qu'il était "plus facile" d'organiser des rencontres d'affaires à Davos cette année qu'au cours des éditions précédentes, malgré la crise qui sévit.
Le gouvernement fonde beaucoup d'espoir sur un projet d'investissement de "plusieurs centaines de millions" de dollars dans le domaine des "technologies vertes".
M. Charest a rencontré jeudi un grand dirigeant de l'entreprise concernée, qu'il a refusé de nommer. Deux régions du monde sont en concurrence avec le Québec pour le projet, mais les discussions avec le gouvernement seraient dans le "dernier droit", a tenu à préciser le premier ministre.
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