Le groupe de recherche privé a rendu publique à Ottawa une étude sur le sujet qui s'intitule: "Quand le Canada exporte le mal". L'auteure du document, Kathleen Ruff, a accusé le gouvernement de se comporter de manière "immorale et honteuse" en ce qui concerne le chrysotile.
Elle reproche au Canada de violer les droits fondamentaux des populations des pays en voie de développement en les exposant sans remords à un produit cancérigène bien connu, responsable de maladies mortelles du système respiratoire dont le cancer du poumon et le mésothéliome.
Le gouvernement fédéral, celui du Québec et les syndicats de travailleurs de la construction affirment que le chrysotile n'est pas plus dangereux que ses substituts et qu'il est possible de le manipuler de manière sécuritaire.
Ottawa n'a pas encore fait connaître sa position en prévision de la réunion des pays signataires de la Convention de Rotterdam, qui doit se tenir à Rome du 27 au 31 octobre prochain.