Toutefois, cet accord ne porte pas sur les nouveaux contrats, l'un des points les plus critiques de la négociation et immédiatement dénoncé par les cinq syndicats ne participant pas à ces discussions.
"Tout document qui serait négocié sans la participation directe des syndicats qui représentent l'ensemble des salariés est considéré comme nul et non avenu et comme une provocation", déclarent les cinq organisations dans un communiqué.
Alitalia, qui s'est déclaré insolvable le 29 août et a jusqu'à présent survécu grâce à un prêt-relais de 300 millions d'euros du gouvernement, n'a plus d'argent, notamment pour payer son carburant, a prévenu samedi son administrateur, Augusto Fantozzi.
Un projet établi par la banque Intesa Sanpaolo, mandatée par le gouvernement, prévoit la reprise des activités rentables d'Alitalia par une alliance d'entrepreneurs italiens qui injecteraient un milliard d'euros dans la compagnie. Mais le plan va aussi se traduire par des suppressions d'emplois et des réductions de salaires.