Aérospatiale: retour à la normale en 2010

Publié le 18/05/2010 à 11:35

Aérospatiale: retour à la normale en 2010

Publié le 18/05/2010 à 11:35

Les années passent et se ressemblent, dit-on. Mais l’année 2009 paraît presque, au contraire, un accident de parcours si l’on se fie aux implantations récentes au Québec de nouvelles entreprises du secteur de l’aérosptiale.

Durant la dernière année, une seule entreprise de ce secteur, Fisher Advanced Composite- Facc Solutions Canada, se serait établie dans la province, alors que 2007 et 2008 avait chacune accueilli l’implantation d’au moins quatre entreprises.

En 2008, par exemple, le Québec avait vu naître Aérofairings, Explorer Aéronautiques, Helicopter Transport Services et Multina Integra.

L’année précédente, la province avait assisté à l’implantation d’Aviatech Services Techniques, Esterline, Pattonair Canada et Tekalia Aeronautik, telles que recencées par le CAMAQ, le comité sectoriel de main-d’œuvre en aérospatiale du Québec.

2010 a bien débuté

L’année 2010 n’est pas encore terminée, mais il semble qu’elle ressemblera davantage à 2007 et 2008 qu’à 2009. Déjà trois entreprises ont annoncé leur implantation en terre québécoise.

On parle plus précisément de Luxell technologies, d’Aeroconseil, et de l’américaine Dormier, dont l’annonce d’implantation à Saint-Jean-sur-Richelieu, en Montérégie, a été faite hier (17 mai 2010).

Cette dernière pourrait créer 500 emplois sur cinq ans, dont 250 à l’entreprise même, 200 autres parmi les fournisseurs et 75 chez le fabricant de moteurs Pratt & Whitney.

Pemco : s’installera, s’installera pas ?

L’américaine Pemco World Air Services pourrait aussi s’ajouter à cette liste. Elle vient d’acheter une part importante des actifs d’ExelTech, de Montréal et Québec, toujours sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité.

La direction de l’entreprise n’a pas retrouné nos appels. En attendant, on ignore toujours ce que l’entreprise fera des installations canadiennes.

Dans une entrevue à Aviation Week, une référence dans l’industrie, son chef de la direction, Wake Smith, a refusé de confirmer la réouverture des installations canadiennes d’ExelTech. Ce dernier affirme ne pas avoir pris de décision à ce sujet, ajoutant : «nous aurions besoin (pour ce faire) de conditions certainement plus favorables» que celles dont profitait ExelTech avant sa fermeture.

L’ouverture d’un nouvel hangar de 320 000 pi2 à Tampa Bay, aux Etats-Unis, semble être la priorité de Pemco pour le moment.

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