(Photo: 123RF)
Les dirigeants de quelque 200 gymnases, centres de yoga, de danse et d’arts martiaux demandent au premier ministre François Legault de lever le confinement des salles de sports au Québec qui a été décrété le 8 octobre en raison de la seconde vague de pandémie de COVID-19.
Et leur coalition appelée Centres d’activités physiques du Québec lui lance un ultimatum en annonçant une réouverture des portes des établissements jeudi prochain.
Ces dirigeants, qui disent que leurs établissements ne constituent pas un secteur d’éclosion du coronavirus, affirment que ce deuxième confinement a été reçu comme une claque au visage. Ils affirment qu’ils contribuent à la santé physique et mentale de la population, mais que le confinement pousse un grand nombre d’entre eux à la faillite.
Ils ajoutent qu’ils ont investi des sommes d’argent importantes pour se conformer aux règles sanitaires.
Jeudi prochain, les quelque 200 signataires du communiqué transmis lundi rouvriront leurs salles de sport dans toutes les régions du Québec et assurent que toutes les mesures sanitaires en vigueur seront respectées.
Ils signalent que si d’ici là le gouvernement du Québec est en mesure de leur prouver que leurs établissements sont des sources d’éclosion, ils feront marche arrière.
Le 8 octobre, le premier ministre Legault a expliqué que la situation était critique au Québec et qu’il était confortable avec la décision de fermer notamment les salles à manger des restaurants, les bars et les gymnases, et d’imposer le masque en classe aux écoles secondaires des zones rouges. Il fallait, disait-il, réduire les contacts.