Au Canada, il y a plus de PDG qui s’appellent Michael que de femmes à ce poste, selon ce que révèle une étude de la firme Equileap, rendue publique la semaine dernière.
Les sociétés dont les PDG sont des femmes sont les suivantes: Atco (ACO.X), Canadian National Railway (CNR), Canadian Utilities (CU.X), Ivanhoe Mines (IVN), Linamar (LNR), et Ritchie Bros Auctioneers (RBA).
Le pays a augmenté à 30% la représentation des femmes parmi les cadres supérieurs depuis 2022, ce qui le place au niveau des États-Unis. Toutefois, la représentation des femmes parmi les salariés canadiens (35%) continue à être inférieure aux moyennes américaines et mondiales. Une seule société canadienne est arrivée à la parité à tous les niveaux: la FPI Canadian Apartment Properties (CAR.UN).
Les données d’Equileap révèlent également que 81% des sociétés canadiennes ne rendent pas publics leurs chiffres sur leur rémunération par sexe, contre 83% en 2022, et seules 7 sociétés canadiennes ont publié la stratégie qu’elles ont développée pour en réduire l’écart. Selon les derniers chiffres de Statistique Canada, en 2021, les femmes gagnaient 11,1% de moins par heure que les hommes, un écart qui avait peu changé depuis 2020.
«Généralement, les différences salariales entre les hommes et les femmes sont peu flatteuses, et dans la plupart des pays il n’y a pas de législation forçant les sociétés à les publier, alors elles ne le font pas», a indiqué Diana van Maasdjik, la PDG d’Equileap.
«La différence des taux de divulgation quand il y a une législation en place est vaste. En Espagne, 98% des sociétés publient des chiffres sur les salaires de leur personnel masculin et féminin, alors qu’aux États-Unis il n’y en a que 12%. La différence, c’est qu’en Espagne il existe une législation y afférent, et pas aux États-Unis», a-t-elle ajouté.
Au niveau mondial, seules 28 sociétés (moins de 1%) ont gommé cet écart et la majorité (78%) ne publient pas d’informations sur les différences salariales, indique le rapport, en ajoutant que 18 sociétés dans le monde sont parvenues à la parité entre les hommes et les femmes à tous les niveaux ; le pourcentage de femmes parmi les PDG stagne pour sa part à 6%, et celui des cadres supérieurs de sexe féminin à 20%.
Equileap a également trouvé quatre pays qui expérimentent dans le domaine des pratiques de publication de leurs écarts de rémunération entre les hommes et les femmes: l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Italie et la Norvège.
16:28] Tobar, Katia
Plus de PDG canadiens qui s’appellent Michael que de femmes à ce poste
Au Canada, il y a plus de PDG qui s’appellent Michael que de femmes à ce poste, selon ce que révèle une étude de la firme Equileap, rendue publique la semaine dernière.
Les sociétés dont les PDG sont des femmes sont les suivantes: Atco (ACO.X), Canadian National Railway (CNR), Canadian Utilities (CU.X), Ivanhoe Mines (IVN), Linamar (LNR), et Ritchie Bros Auctioneers (RBA).
Le pays a augmenté à 30% la représentation des femmes parmi les cadres supérieurs depuis 2022, ce qui le place au niveau des États-Unis. Toutefois, la représentation des femmes parmi les salariés canadiens (35%) continue à être inférieure aux moyennes américaines et mondiales. Une seule société canadienne est arrivée à la parité à tous les niveaux: la FPI Canadian Apartment Properties (CAR.UN).
Les données d’Equileap révèlent également que 81% des sociétés canadiennes ne rendent pas publics leurs chiffres sur leur rémunération par sexe, contre 83% en 2022, et seules 7 sociétés canadiennes ont publié la stratégie qu’elles ont développée pour en réduire l’écart. Selon les derniers chiffres de Statistique Canada, en 2021, les femmes gagnaient 11,1% de moins par heure que les hommes, un écart qui avait peu changé depuis 2020.
«Généralement, les différences salariales entre les hommes et les femmes sont peu flatteuses, et dans la plupart des pays il n’y a pas de législation forçant les sociétés à les publier, alors elles ne le font pas», a indiqué Diana van Maasdjik, la PDG d’Equileap.
«La différence des taux de divulgation quand il y a une législation en place est vaste. En Espagne, 98% des sociétés publient des chiffres sur les salaires de leur personnel masculin et féminin, alors qu’aux États-Unis il n’y en a que 12%. La différence, c’est qu’en Espagne il existe une législation y afférent, et pas aux États-Unis», a-t-elle ajouté.
Au niveau mondial, seules 28 sociétés (moins de 1%) ont gommé cet écart et la majorité (78%) ne publient pas d’informations sur les différences salariales, indique le rapport, en ajoutant que 18 sociétés dans le monde sont parvenues à la parité entre les hommes et les femmes à tous les niveaux ; le pourcentage de femmes parmi les PDG stagne pour sa part à 6%, et celui des cadres supérieurs de sexe féminin à 20%.
Equileap a également trouvé quatre pays qui expérimentent dans le domaine des pratiques de publication de leurs écarts de rémunération entre les hommes et les femmes: l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Italie et la Norvège.
[16:28] Tobar, Katia
Plus de PDG canadiens qui s’appellent Michael que de femmes à ce poste
Au Canada, il y a plus de PDG qui s’appellent Michael que de femmes à ce poste, selon ce que révèle une étude de la firme Equileap, rendue publique la semaine dernière.
Les sociétés dont les PDG sont des femmes sont les suivantes: Atco (ACO.X), Canadian National Railway (CNR), Canadian Utilities (CU.X), Ivanhoe Mines (IVN), Linamar (LNR), et Ritchie Bros Auctioneers (RBA).
Le pays a augmenté à 30% la représentation des femmes parmi les cadres supérieurs depuis 2022, ce qui le place au niveau des États-Unis. Toutefois, la représentation des femmes parmi les salariés canadiens (35%) continue à être inférieure aux moyennes américaines et mondiales. Une seule société canadienne est arrivée à la parité à tous les niveaux: la FPI Canadian Apartment Properties (CAR.UN).
Les données d’Equileap révèlent également que 81% des sociétés canadiennes ne rendent pas publics leurs chiffres sur leur rémunération par sexe, contre 83% en 2022, et seules 7 sociétés canadiennes ont publié la stratégie qu’elles ont développée pour en réduire l’écart. Selon les derniers chiffres de Statistique Canada, en 2021, les femmes gagnaient 11,1% de moins par heure que les hommes, un écart qui avait peu changé depuis 2020.
«Généralement, les différences salariales entre les hommes et les femmes sont peu flatteuses, et dans la plupart des pays il n’y a pas de législation forçant les sociétés à les publier, alors elles ne le font pas», a indiqué Diana van Maasdjik, la PDG d’Equileap.
«La différence des taux de divulgation quand il y a une législation en place est vaste. En Espagne, 98% des sociétés publient des chiffres sur les salaires de leur personnel masculin et féminin, alors qu’aux États-Unis il n’y en a que 12%. La différence, c’est qu’en Espagne il existe une législation y afférent, et pas aux États-Unis», a-t-elle ajouté.
Au niveau mondial, seules 28 sociétés (moins de 1%) ont gommé cet écart et la majorité (78%) ne publient pas d’informations sur les différences salariales, indique le rapport, en ajoutant que 18 sociétés dans le monde sont parvenues à la parité entre les hommes et les femmes à tous les niveaux ; le pourcentage de femmes parmi les PDG stagne pour sa part à 6%, et celui des cadres supérieurs de sexe féminin à 20%.
Equileap a également trouvé quatre pays qui expérimentent dans le domaine des pratiques de publication de leurs écarts de rémunération entre les hommes et les femmes: l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Italie et la Norvège.