(Photo: 123RF)
Le premier ministre François Legault a expliqué mercredi que c’est le manque de masques qui fait en sorte que Québec ne rend pas son port obligatoire, notamment dans les transports en commun.
Entouré du Dr Horacio Arruda, directeur national de la santé publique, et de Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Legault a indiqué que le Québec aurait besoin de plusieurs dizaines de millions de masques afin de les rendre obligatoires.
Il a notamment cité le cas du métro de Montréal, où habituellement 500 000 personnes s’y retrouvent quotidiennement. Il serait impossible pour l’instant de leur en fournir. Il a ajouté que le gouvernement était en discussion avec des compagnies québécoises pour la fabrication de dizaines de millions de masques, mais que cela prendra plusieurs semaines. Il n’a pas « osé donner de date » au sujet de leur disponibilité.
Afin de pallier au manque de masque actuellement, il a invité les Québécois à s’en fabriquer eux-mêmes.
De plus, une raison légale empêcherait actuellement de rendre obligatoire le port du masque, car le Québec n’est pas en mesure de fournir à tous ses citoyens des masques sécuritaires.
Mécontent du nombre de tests
M. Legault a exprimé son mécontentement au sujet du nombre de tests quotidiens de détection de la COVID-19 qui sont effectués.
Alors que le Québec est actuellement à 9000 tests par jour, le premier ministre souhaiterait que la province puisse tester 14 000 personnes quotidiennement.
Il a souligné qu’il avait dit aux personnes concernées qu’il n’était pas heureux de ces statistiques.
« Je travaille personnellement sur ce dossier », a-t-il souligné.
Finalement, il a indiqué que la ministre déléguée à l’Éducation et responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, annoncera mercredi après-midi qu’il sera bientôt permis de pratiquer des sports individuels extérieurs sans contact comme le golf et le tennis.
Mme Charest doit rencontrer les médias à 15h30.