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Ce dimanche 27 septembre marque la fin de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) mise sur pied pour aider les Canadiens privés de revenus pendant la pandémie de COVID-19.
En date de la semaine dernière, le programme avait versé 79,3 milliards $ à 8,8 millions de personnes, soit environ 40 % de la population active canadienne.
Le gouvernement fédéral s’attend maintenant à ce que trois des quatre millions de prestataires de la PCU passent à l’assurance-emploi, qui a été assouplie pour permettre l’admissibilité après seulement 120 heures travaillées, quel que soit le taux de chômage dans la région habitée.
Il y a un mois environ, le premier ministre Justin Trudeau annonçait l’assouplissement aux règles de l’assurance-emploi et trois nouvelles prestations pour ceux et celles qui ne pourront pas compter sur l’assurance-emploi modifiée.
Il s’agissait de la Prestation canadienne de la relance économique, de la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique et de la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants, qui doivent toutes être approuvées par le parlement.
Vendredi, au lendemain du discours du Trône, le chef néo-démocrate Jagmeet Singh a affirmé que les libéraux avaient accepté de modifier leur projet de loi sur la relance économique pour y inclure un programme fédéral de congés de maladie payés « plus généreux » que les dix jours proposés par le gouvernement Trudeau pour les travailleurs qui auraient à s’isoler en raison de la COVID-19.
Réaction des chômeurs
Quant à l’assouplissement des critères d’admissibilité à l’assurance emploi, le Mouvement autonome et solidaire des sans−emploi (MASSE) y voit une « avancée importante en matière de reconnaissance des droits des chômeurs et des chômeuses » au Québec.
Dans un communiqué publié dimanche, le MASSE soutient que sans ces améliorations « 400 000 Québécois qui étaient prestataires de la PCU se seraient retrouvés sans revenu » et 750 000 autres contribuables québécois « auraient vu leurs revenus diminuer de manière considérable ».
L’organisme profite cependant de l’occasion pour réclamer des mesures permanentes pour corriger des lacunes au régime d’assurance-emploi.
« Les problèmes sont connus depuis longtemps. Il faut que le gouvernement cesse de mettre en place des mesures temporaires et entame dès maintenant, en collaboration avec les différents acteurs du milieu, un travail visant à réformer de manière permanente le régime », a affirmé Sylvain Lafrenière, coordonnateur du MASSE.
L’organisme soulève notamment des lacunes pour les travailleurs de l’industrie saisonnière.