Où s'initier au parachutisme et aux autres sports en altitude ?

Publié le 06/08/2010 à 10:12, mis à jour le 31/08/2010 à 09:05

Où s'initier au parachutisme et aux autres sports en altitude ?

Publié le 06/08/2010 à 10:12, mis à jour le 31/08/2010 à 09:05

Par Claudine Hébert

L'aventure sportive entre ciel et terre vous intéresse? Voici nos adresses pour vous initier au parachute, au deltaplane et au parapente.

Prêt pour sauter en parachute ? Sachez que votre plaisir durera au maximum huit minutes. Des minutes inoubliables, particulièrement les premières secondes, au moment où l'avion vous largue à 3 950 mètres d'altitude.

Vous filez alors dans le vide à 200 kilomètres à l'heure. Trente, quarante, cinquante secondes de sensations fortes s'écoulent avant que l'instructeur, à qui vous êtes accroché, ouvre le parachute. Dès lors, la descente ralentit, se stabilise et permet de reprendre votre souffle jusqu’à l’atterrissage.

L'École Nouvel Air, à Farnham, dans les Cantons-de-l'Est, permet de vous initier à ce cocktail d'émotions qui coûte en moyenne 300 dollars. Considérée comme le plus important centre de parachutisme du Canada, l'École compte 27 instructeurs et 275 sauteurs réguliers. www.nouvelair.ca

L'équipe de Nouvel Air propose également une autre adresse à Saint-Esprit, dans la région de Lanaudière, Parachute Montreal. www.parachutemontreal.ca

Parachutisme Atmosphair, à Saint-Jean-Chrysostome permet de goûter à l’expérience à 10 minutes au sud des ponts de Québec. www.atmosphair.com

Voler comme un oiseau

Vous souhaitez un baptême de l’air beaucoup plus zen? Vive le deltaplane. Harnaché à plat ventre sous un pilote instructeur, lui-même suspendu dans la même position à un aéronef en forme de V, vous planerez une vingtaine de minutes tout en douceur à 760 mètres d’altitude.

Le vol plané, qui coûte en moyenne 210$, s'effectue sans effort. Quelques pressions sur la barre de contrôle suffisent pour modifier la trajectoire, et la vitesse de croisière de l'aile ne dépasse pas 50 kilomètres à l'heure.

Pour faciliter l'envolée du deltaplane avec un passager, certaines écoles utilisent le décollage tracté, effectué au sol au moyen d'un appareil ultraléger. Cette méthode a un avantage : les passagers n'ont pas à maîtriser les techniques de l'envolée, qui consiste à se jeter du haut d'une falaise.

Le mont Yamaska, en Montérégie, reste le plus couru des lieux de pratique; il dispose de son propre espace aérien et représente un site privilégié pour les deltistes.

www.dvl.ca

Les deltistes fréquentent également le mont Saint-Pierre, en Gaspésie. Ce sommet, en bordure du fleuve, est toutefois à la merci de conditions météorologiques capricieuses qui retiennent régulièrement les deltaplanes au sol.

www.mont-saint-pierre.ca

La balançoire du ciel

Dérivé du parachute, le parapente se rapproche davantage du deltaplane. Composé d'une sellette suspendue à une voile elliptique, le benjamin des sports aériens donne l'impression de voler à bord d'une chaise de parterre qui se dandine dans le ciel. Comme si vous étiez assis sur une balançoire, les pieds ballants.

Seul le départ exige une certaine dose de courage. Courir du haut d'une montagne et se jeter dans le vide donne des palpitations. Une fois que l'instructeur stabilise la voile à environ 600 mètres d'altitude, le parapente vogue paisiblement à une vitesse de 10 à 15 kilomètres à l'heure.

Ce vol libre d'une durée de 20 minutes coûte en moyenne 160 dollars. Une fois de plus, le mont Yamaska et le mont Saint-Pierre sont des sites classiques.

Le mont Sainte-Anne, dans la région de Québec, sous la direction de l’école Aérostyle, fait également partie des adresses privilégiées. www.aerostyle.ca

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