"La Laurentian Goldfields a acquis deux concessions minières autour du réservoir Gouin alors que Vior a pris des options sur l'ancienne mine de nickel-cuivre d'Inco au lac Édouard.
Voilà deux indices qui montrent un intéressant potentiel d'exploration en métaux de base et précieux", soutient le géologue Claude Hébert, embauché comme consultant par la Conférence régionale des élus (CRÉ) de la Mauricie.
Calcaire, mica, quartz, granit...
Et ce n'est pas tout. Le sous-sol du Haut-Saint-Maurice recèle des quantités importantes de pierre architecturale, de calcaire et de minéraux industriels comme le mica et le quartz.
"Dans la MRC de Mékinac, on pourrait sans doute exploiter le gneiss rubané, une pierre architecturale de plus en plus à la mode. Et on pourrait valoriser le granit en encourageant son utilisation dans les comptoirs de cuisine, par exemple", dit Claude Hébert.
Principalement extrait de Saint-Alexis-des-Monts et de Saint-Didace, ce granit est partiellement transformé ailleurs au Québec, notamment en Estrie, et exporté en vrac vers le Japon, entre autres. Difficile de faire autrement, car il n'y pas, en Mauricie, d'ateliers de taille de pierre, déplore Jean-Nil Bouchard, vice-président de Polycor, un extracteur et fabricant de granit et de marbre.
"C'est une voie de diversification que nous voulons exploiter", dit Christian Savard, directeur général de la CRÉ.
