Une foire pour créer des occasions d'affaires

Publié le 29/10/2011 à 00:00, mis à jour le 28/10/2011 à 14:47

Une foire pour créer des occasions d'affaires

Publié le 29/10/2011 à 00:00, mis à jour le 28/10/2011 à 14:47

Créée il y a deux ans, Braintonik est l'une des premières entreprises à émerger de l'Atelier de validation d'idée intitulé «Idée ou occasion d'affaires», mis sur pied par le Centre local de développement (CLD) de Laval. Cette entreprise se spécialise dans la conception de jeux vidéo, notamment pour le Kindle, le lecteur de livres électroniques du géant Amazon.

«Cet atelier m'a permis de valider le potentiel de mon projet et de confirmer que je voulais vraiment fonder une entreprise», souligne Patrick Walsh, vice-président et cofondateur de Braintonik, auparavant à l'emploi d'Autodesk, d'Ubisoft et de Softimage.

Cet atelier gratuit, ouvert au grand public, a lieu une fois par mois. «C'est de la sensibilisation pour ceux qui veulent démarrer des projets mais aussi ceux qui pensent acquérir une entreprise et prendre la relève», indique Robert Lefebvre, président du CLD. On dénombre de 20 à 30 participants par atelier. «De 15 à 20 % des gens qui ont assisté à cet atelier sont actuellement en rédaction de projets», précise Manon Caron, directrice générale.

Subventions à l'achat d'entreprises

Le dynamisme des entreprises et les nombreux départs à la retraite prévus au cours des prochaines années crée un besoin criant de relève à Laval. Plusieurs initiatives financières et d'accompagnement ont été proposées pour éviter de manquer le coche.

Le Fonds Jeunes Promoteurs (pour les 35 ans et moins) accorde une subvention pouvant atteindre 35 000 $ pour le démarrage d'une nouvelle entreprise. «On a ouvert la possibilité à un acquéreur, qui achète une entreprise existante ou des parties d'une entreprise existante, de bénéficier de ce programme. Cela permet de favoriser grandement la relève à l'intérieur ou à l'extérieur des entreprises», explique M. Lefebvre.

Deux autres fonds sont disponibles, soit le Fonds local d'investissement et le Fonds Soutien Laval. Ils bénéficient d'une enveloppe de trois millions de dollars destinée à contribuer au financement des projets d'acquisition ou de démarrage.

«Un jeune qui fait l'acquisition d'une entreprise a besoin de conseils très spécialisés dans les domaines juridique, fiscal ou autre. Nous avons une importante équipe qui s'occupe des jeunes entrepreneurs et de la relève. Ils peuvent trouver l'ensemble de l'information dont ils ont besoin pour être aux commandes de leur nouvelle entreprise», mentionne Manon Caron, directrice générale du CLD Laval.

Par ailleurs, le site du CLD Laval regroupe une panoplie de renseignements visant à aider la réflexion lors d'un transfert d'entreprise. «Le transfert, la vente ou l'achat d'une entreprise n'est pas qu'une question technique et financière. Il peut comporter une lourde charge émotive. Certaines conditions sont essentielles à la réussite, notamment la présence d'une relève motivée ayant le potentiel nécessaire ou la reconnaissance du droit à l'erreur du successeur», dit M. Lefebvre.

Le site présente également une liste de questions que le successeur et le releveur ont intérêt à se poser avant et pendant le processus de transfert. «Mieux vaut se rendre compte en début de processus que les perceptions d'une situation ne sont pas les mêmes pour les deux parties», rappelle M. Lefebvre.

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