Retour au bercail
En 2006, la porte de Rovibec s'est rouverte. " Des adjoints de mon père m'ont contacté pour que je revienne. L'entreprise commençait à réaliser ses premières ventes en Europe, un projet que j'avais toujours rêvé de superviser. Et, personnellement, je savais que ma vraie place avait toujours été ici ", raconte-t-il. L'exercice s'est tout de même révélé un retour à la case départ. Même papa, mêmes confrontations... " Néanmoins, j'avais beaucoup plus d'alliés adhérant à ma vision ", précise celui qui prévoit doubler le chiffre d'affaires d'ici cinq ans.
Le fils a toujours été convaincu que la rentabilité et la profitabilité de Rovibec étaient tributaires d'une hausse de l'exportation de ses robots d'alimentation en Europe et en Asie. Deux continents où l'on trouve la clientèle cible : des milliers de fermes élevant un troupeau de taille moyenne (de 50 à 500 têtes). Juste en France, on compte plus de 30 000 fermes laitières, soit cinq fois plus qu'au Québec.
Il reste maintenant à définir le rachat des parts et le financement du plan d'expansion qui se traduira par un agrandissement ou un déménagement. Martin Rousseau prévoit donc encore de bonnes discussions avec son père... Pour sa part, le fils a décidé de prendre le taureau par les cornes : il commencera à planifier sa propre relève d'ici 10 ans, histoire de ne pas se retrouver dans la même situation...
QUESTIONS EN RAFALE
Âge du vendeur : 69 ans
Âge du repreneur : 41 ans
Raison de la vente : Semi-retraite du vendeur
Chiffre d'affaires (au moment de la vente) : - 10 M$
Bilan (après la vente) : n.d.
Secteur d'activité : Fabrication de machinerie agricole pour l'alimentation des troupeaux
Marchés : Canada, Japon et Europe