Grèce: Papandréou part

Publié le 06/11/2011 à 17:08, mis à jour le 16/10/2013 à 19:41

Grèce: Papandréou part

Publié le 06/11/2011 à 17:08, mis à jour le 16/10/2013 à 19:41

Par AFP

Les principaux partis politiques grecs sont parvenus à un accord politique, Georges Papandréou s'engageant à démissionner. [Photo: Bloomberg]

Les deux principaux partis politiques grecs sont parvenus à un accord politique historique dimanche soir, après un week-end de bras de fer, pour former un gouvernement d'unité nationale afin de tenter de sortir le pays de la crise de la dette, Georges Papandréou s'engageant à démissionner.

Le nouveau gouvernement sera chargé de "mettre en oeuvre" le plan européen anti-crise décidé à Bruxelles fin octobre, avant des élections anticipées, selon un communiqué de la Présidence de la république grecque diffusé après une rencontre entre le leader de l'opposition de droite Antonis Samaras et le Premier ministre socialiste Georges Papandréou à la résidence du Président de la République Carolos Papoulias.

Alors que la Grèce se bat contre la montre pour éviter avant la mi-décembre faillite et exclusion de l'euro, l'accord politique obtenu de haute lutte dans un pays très fortement polarisé politiquement, met fin à un week-end d'intense guerre des nerfs entre les deux rivaux politiques, par médias et états-majors interposés.

Il suspend aussi une crise politique politique aiguë, qui a conduit au retrait d'un projet de référendum par le Premier ministre censé ratifier le plan européen anti-crise, décidé par la zone euro dans la nuit du 26 au 27 octobre à Bruxelles.

M. Papandréou voulait éviter un "vide du pouvoir" et conditionnait sa démission à un accord de gouvernement, mais M. Samaras réclamait l'exact inverse.

Aucun nom de Premier ministre n'a encore été fixé, les deux hommes devant avoir un nouvel entretien lundi pour le désigner et faire ensemble la composition du nouveau gouvernement.

Sauf imprévu pendant la nuit, cet accord permet au pays d'être représenté lors de la réunion de l'Eurogroupe lundi par l'actuel ministre des Finances et vice-Premier ministre sur le départ, Evangélos Vénizélos, en charge des négociations depuis mi-juin.

"Le pays ne peut pas perdre plus de temps", avait insisté le porte-parole du gouvernement Ilias Mosialos peu avant la rencontre, estimant qu'en cas d'accord le nouveau gouvernement pourrait être investi et recevoir la confiance d'ici la fin de la semaine.

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