Des sanctions contre la Chine «pas nécessaires» à ce stade

Publié le 25/03/2022 à 09:00, mis à jour le 25/03/2022 à 10:21

Des sanctions contre la Chine «pas nécessaires» à ce stade

Publié le 25/03/2022 à 09:00, mis à jour le 25/03/2022 à 10:21

La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen. (Photo: Getty Images)

Ce texte regroupe toutes les réactions depuis l'invasion de la Russie en Ukraine pour la journée du 25 mars 2022. Il sera mis à jour au courant de la journée. Pour retrouver toute notre couverture sur le conflit, c'est ici.  

9h46 | Washington — La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a estimé vendredi que des sanctions contre la Chine n'étaient «pas nécessaires ou appropriées à ce stade», alors que Washington a l'espoir que le géant asiatique ne vole pas au secours de l'effort de guerre russe.

«Je ne pense pas que ce soit nécessaire ou approprié à ce stade», a déclaré la ministre de l’Économie et des Finances de Joe Biden, interrogée sur la chaîne CNBC.

Elle a évoqué des discussions menées par de hauts responsables de l'administration avec la Chine, «pour s'assurer qu'ils comprennent notre position».

Le président Joe Biden avait lui-même déclaré jeudi qu'il avait «bon espoir» que Pékin ne viendrait pas en aide à Moscou.

«Nous serions très inquiets s'ils fournissaient des armes à la Russie, ou s'ils essayaient d'échapper aux sanctions que nous avons mises en place contre le système financier russe et la banque centrale», a détaillé Mme Yellen.

«Nous ne voyons pas cela se produire à ce stade. Et nous voulons vraiment nous assurer qu'ils comprennent cette situation complexe à laquelle ils sont confrontés», a ajouté la secrétaire au Trésor.

Revenant sur les répercussions économiques de la guerre en Ukraine, elle a par ailleurs averti que l'escalade des prix de l'essence à la pompe pourrait continuer: «il est envisageable qu'ils augmentent encore».

«Nous faisons tout ce que nous pouvons en travaillant avec nos partenaires pour assurer un approvisionnement mondial adéquat, pour nous assurer que l'Europe est bien approvisionnée en pétrole et en gaz naturel et pour protéger les consommateurs américains dans la mesure du possible», a-t-elle assuré.

«Mais lorsque la 11e économie fait face à des sanctions en raison de son comportement horrible en Ukraine, il y a des retombées inévitables», a-t-elle commenté.

 

Stoltenberg: l'OTAN se refuse un «vide sécuritaire» en Arctique

7h54 | Oslo — L’OTAN ne peut se permettre de laisser s'installer un «vide sécuritaire» dans l'Arctique, objet d'une «compétition stratégique grandissante» avec la Russie, mais aussi la Chine, a estimé son secrétaire général, Jens Stoltenberg, vendredi.

«Nous ne pouvons nous permettre un vide sécuritaire dans le Grand Nord. Cela pourrait nourrir les ambitions russes, exposer l'OTAN et soulever le risque de malentendus», a dit M. Stoltenberg lors d'une visite sur la base de Bardufoss, dans le nord de la Norvège où se tiennent actuellement d'importants exercices militaires.

Lors d'une conférence de presse, le responsable norvégien, dont le mandat vient d'être prolongé d'un an en raison de l'invasion russe de l'Ukraine, a noté que la Russie avait augmenté ses activités militaires dans la région ces dernières années.

Moscou a modernisé ses anciennes bases et a construit de nouvelles dans l'Arctique en affichant ouvertement sa volonté d'y être un acteur dominant. 

De l'autre côté de la frontière avec la Norvège, la péninsule russe de Kola abrite notamment la puissante Flotte du Nord, une énorme concentration d'armes nucléaires et d'innombrables installations militaires.

«Nous observons aussi un intérêt croissant de la Chine pour la région. La Chine s'est définie comme un État du proche Arctique et ambitionne d'établir une présence ici», a précisé M. Stoltenberg

«Pour toutes ces raisons, le Grand Nord est une région d'une importance critique pour tous les Alliés. C'est pourquoi l'OTAN a accru sa présence militaire dans le nord», a-t-il dit.

L'exercice Cold Response, l'un des plus importants que la Norvège ait organisé depuis la fin de la Guerre froide, rassemble actuellement quelque 30 000 soldats venus de 25 pays de l'OTAN, mais aussi de Suède et Finlande, deux partenaires proches de l'Alliance.

Prévues de longue date, les manœuvres visent à tester la capacité des alliés à défendre l'un des leurs en cas d'agression, par grand froid dans un environnement difficile.

«Cold Response est un exercice important, surtout à la lumière de l'attaque russe insensée contre l'Ukraine», a fait valoir M. Stoltenberg.

Il a dit regretter que la Russie ait décliné l'offre d'y envoyer des observateurs.

«Mais nous regrettons encore plus que la Russie ne nous invite jamais à participer à une observation et une inspection obligatoires de ses exercices», a-t-il ajouté.

Le déploiement militaire russe qui a précédé l'invasion de l'Ukraine, a-t-il rappelé, avait d'abord été «déguisée en exercice» avant de «soudain» devenir «une guerre à part entière».

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