La Russie dit avoir fermé le bureau de CBC/Radio Canada à Moscou

Publié le 18/05/2022 à 07:40, mis à jour le 18/05/2022 à 13:10

La Russie dit avoir fermé le bureau de CBC/Radio Canada à Moscou

Publié le 18/05/2022 à 07:40, mis à jour le 18/05/2022 à 13:10

Mélanie Joly à l'ONU pour une mobilisation pour la sécurité alimentaire

7h20 | Ottawa — La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, se rendra à New York mercredi pour deux jours de réunions à l’ONU afin d’aider à mobiliser une réponse mondiale à la crise de sécurité alimentaire résultant de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Mme Joly rencontrera le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, pour des entretiens et participera à un débat public du Conseil de sécurité des Nations unies sur le lien entre conflit et sécurité alimentaire.

Plus tôt cette semaine, Mme Joly a déclaré que le Canada prévoyait envoyer des cargos dans des ports de Roumanie et d’autres pays européens voisins de l’Ukraine pour l’aider à exporter son blé.

La Russie a bloqué les ports ukrainiens, stoppant les exportations de blé et d’huile de tournesol vers les pays qui en dépendent au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique.

Le Programme alimentaire mondial des Nations unies a averti qu’en plus de faire grimper le prix des céréales, rendant plus coûteux de nourrir les personnes qui souffrent de la faim, le conflit pourrait aussi pousser les pays qui dépendent du blé ukrainien vers la famine.

L’Ukraine est l’un des plus grands exportateurs de blé au monde, et certains pays, dont le Liban et le Bangladesh en dépendent comme aliment de base.

Julie Marshall, porte-parole canadienne du Programme alimentaire mondial, a noté que l’Ukraine produit suffisamment pour nourrir environ 400 millions de personnes dans le monde. Mais des millions de tonnes de blé, dont une grande partie est destinée aux pays en développement, sont stockées dans des silos et bloquées sur des navires à cause du conflit.

L’ambassadrice d’Ukraine au Canada, Yulia Kovaliv, a déclaré à un comité de députés que non seulement la Russie bloque les ports ukrainiens, mais qu’elle vole ses réserves de céréales et tente de les expédier vers la Crimée, sous contrôle russe.

La ministre de l’Agriculture, Marie-Claude Bibeau, a averti que les Russes ciblaient également les machines et équipements agricoles nécessaires à la collecte et à la distribution de la récolte ukrainienne.

Au cours de ses deux jours à New York, Mme Joly participera à un appel à l’action pour la sécurité alimentaire mondiale, organisé par le secrétaire d’État américain Antony Blinken, lors duquel elle rencontrera un certain nombre de ministres des Affaires étrangères du monde entier pour discuter de la crise alimentaire et de la hausse des prix des céréales.

Le Canada est l’un des plus grands exportateurs de blé au monde et a déclaré qu’il ferait ce qu’il pouvait pour combler le déficit. Mais Mme Bibeau a dit que le Canada et les États-Unis avaient eu une faible récolte l’année dernière en raison d’une sécheresse, de sorte que les stocks de céréales sont inférieurs à la normale.

«Les actions du régime russe en Ukraine se font sentir dans le monde entier, en particulier parmi les pays les plus vulnérables», a soutenu Mme Joly. «Le Canada est déterminé à travailler avec nos alliés pour trouver de vraies solutions pour aider à atténuer les impacts de la crise de la sécurité alimentaire, et contribuer à assurer notre résilience future.»

 

Ottawa s'apprête à interdire l'accès au Canada aux Russes sanctionnés

00h00 | Ottawa — Le gouvernement libéral s’apprête à interdire aux Russes sanctionnés pour l’invasion de l’Ukraine par Moscou d’entrer au Canada.

Le gouvernement a déposé mardi au Sénat des modifications proposées à la loi fédérale sur l’immigration afin de garantir que les ressortissants étrangers faisant l’objet de sanctions en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales soient interdits d’accès au Canada.

Les modifications permettraient à l’Agence des services frontaliers du Canada de refuser l’entrée et de renvoyer des personnes sanctionnées, et permettraient aux fonctionnaires d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada de refuser des visas.

Une fois en vigueur, les modifications s’appliqueraient à tous les ressortissants étrangers faisant l’objet de sanctions par le Canada, ainsi qu’aux membres de leur famille qui les accompagnent.

Depuis le début de l’attaque russe contre l’Ukraine fin février, le Canada a sanctionné plus de 1000 personnes de Russie, d’Ukraine et du Bélarus.

Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a déclaré que l’interdiction d’accès pour les proches et les principaux partisans du régime du président russe Vladimir Poutine est l’une des nombreuses façons pour le Canada de tenir Moscou responsable de son agression non provoquée.

Interdire les proches associés et les principaux partisans du régime du président russe Vladimir Poutine est l’une des nombreuses façons dont le Canada tient Moscou responsable de son agression non provoquée, a déclaré le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino.

«Nous continuerons à épuiser toutes les options pour défendre la liberté et la démocratie, tenir la Russie responsable et soutenir l’Ukraine», a-t-il déclaré dans un communiqué.

En avril, Moscou a annoncé qu’elle interdisait à 61 autres Canadiens, dont des politiciens, des journalistes et des militaires, d’entrer en Russie en raison des sanctions du Canada contre le pays.

La Russie avait déjà interdit à de nombreux Canadiens éminents d’accéder à son sol.

Les récentes sanctions du Canada contre les Russes ont été fondées sur une «grave violation de la paix et de la sécurité internationales» dans la Loi sur les mesures économiques spéciales.

Le projet de loi présenté mardi par le sénateur Marc Gold, le représentant du gouvernement à la chambre haute, modifierait la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés pour inclure ces motifs et tous les autres énumérés dans la loi sur les mesures économiques spéciales.

Les ressortissants étrangers qui ne sont pas admissibles au Canada peuvent voir leur demande de visa de résident temporaire refusée ou annulée par les agents d’immigration.

Les personnes exclues du Canada en raison de sanctions pourront toujours faire examiner une demande d’asile par la Section de la protection des réfugiés de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié et auront accès à une évaluation complète des risques avant le renvoi, selon le gouvernement.

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