Ottawa s'apprête à interdire l'accès au Canada aux Russes sanctionnés

Publié le 17/05/2022 à 09:03, mis à jour le 17/05/2022 à 16:46

Ottawa s'apprête à interdire l'accès au Canada aux Russes sanctionnés

Publié le 17/05/2022 à 09:03, mis à jour le 17/05/2022 à 16:46

Une rencontre entre les délégations russe et ukrainienne au début de l'invasion russe en Ukraine. (Photo: Getty Images)

Ce texte regroupe toutes les réactions depuis l'invasion de la Russie en Ukraine pour la journée du 17 mai 2022. Il sera mis à jour au courant de la journée. Pour retrouver toute notre couverture sur le conflit, c'est ici.  

16h30 | Ottawa — Le gouvernement libéral s’apprête à interdire aux Russes sanctionnés pour l’invasion de l’Ukraine par Moscou d’entrer au Canada.

Le gouvernement a déposé mardi au Sénat des modifications proposées à la loi fédérale sur l’immigration afin de garantir que les ressortissants étrangers faisant l’objet de sanctions en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales soient interdits d’accès au Canada.

Les modifications permettraient à l’Agence des services frontaliers du Canada de refuser l’entrée et de renvoyer des personnes sanctionnées, et permettraient aux fonctionnaires d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada de refuser des visas.

Une fois en vigueur, les modifications s’appliqueraient à tous les ressortissants étrangers faisant l’objet de sanctions par le Canada, ainsi qu’aux membres de leur famille qui les accompagnent.

Depuis le début de l’attaque russe contre l’Ukraine fin février, le Canada a sanctionné plus de 1000 personnes de Russie, d’Ukraine et du Bélarus.

Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a déclaré que l’interdiction d’accès pour les proches et les principaux partisans du régime du président russe Vladimir Poutine est l’une des nombreuses façons pour le Canada de tenir Moscou responsable de son agression non provoquée.

 

13h25 | Ottawa — Un porte-parole de la ministre des Affaires étrangères a déclaré que le Canada n’excluait pas d’imposer des sanctions à l’ex-épouse du président russe Vladimir Poutine, Lyudmila Ocheretnaya.

L’ex-femme du président russe, qui a divorcé en 2014, est la mère de ses deux filles adultes, déjà sanctionnées par le Canada.

Mélanie Joly avait déclaré la semaine dernière que la compagne présumée de Vladimir Poutine, Alina Kabaeva, qui vient d’être sanctionnée par le Royaume-Uni avec Lyudmila Ocheretnaya, n’était pas à l’abri des sanctions canadiennes.

Le porte-parole de Mélanie Joly, Adrien Blanchard, a déclaré que toutes les options étaient sur la table pour une nouvelle série de sanctions, et que l’objectif était de s’assurer qu’il n’y avait pas de failles, y compris dans le cercle restreint de Vladimir Poutine.

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février, le Canada a imposé des sanctions à plus de 1000 entités et personnes, y compris des oligarques russes et des alliés de Vladimir Poutine au Bélarus.

Adrien Blanchard dit que l’objectif du Canada est d’être complètement aligné avec ses alliés sur les sanctions, afin que les responsables de l’invasion de l’Ukraine n’aient nulle part où se cacher.

 

 

8h36 | Kyiv — Les négociations de paix entre l'Ukraine et la Russie sont «en pause», car Moscou ne fait preuve d'aucune «compréhension» de la situation, a accusé mardi Mykhaïlo Podoliak, un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky et membre de la délégation ukrainienne.

«Le processus de négociations est en pause», a-t-il déclaré, cité par la présidence ukrainienne. «La Russie ne fait pas preuve d'un élément clé: la compréhension de (…) ce qui se passe actuellement dans le monde et de son rôle extrêmement négatif», a-t-il poursuivi, ajoutant que Moscou «ne comprend pas que la guerre ne se déroule plus selon ses règles, son calendrier ou ses plans».

«L'objectif stratégique des Russes, c'est tout ou rien», a encore affirmé M. Podoliak. Les élites politiques russes «ont peur de dire la vérité, c'est-à-dire qu'il faut se retirer de la guerre selon des conditions tout à fait différentes que celles initialement annoncées».

Plusieurs rencontres entre négociateurs des deux camps ont eu lieu, mais n'ont donné aucun résultat concret. La dernière rencontre entre les chefs des délégations, Vladimir Medinski côté russe et David Arakhamia pour l'Ukraine, remonte au 22 avril, selon les agences russes.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait lui accusé l'Ukraine le 25 avril de «faire semblant» de discuter, tout en assurant que Moscou voulait «continuer à mener des négociations». 

La Russie a envahi l'Ukraine le 24 février. Après avoir été arrêtées dans la région de Kyiv en mars, les troupes russes ont été contraintes de reculer et ont annoncé en avril entrer dans une nouvelle phase de la guerre centrée sur la capture du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, où leur avancée est là aussi très lente.

La Russie affirme que son offensive vise à la protection des populations du Donbass, ainsi qu'à la «démilitarisation» et la «dénazification» de l'Ukraine.

Moscou n'a pris le contrôle total que d'une capitale régionale ukrainienne depuis le début de la guerre, Kherson, dans le sud du pays. 

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