Sarkozy-Merkel: la Pologne veut des décisions fermes

Publié le 19/08/2011 à 08:42, mis à jour le 17/10/2013 à 14:18

Sarkozy-Merkel: la Pologne veut des décisions fermes

Publié le 19/08/2011 à 08:42, mis à jour le 17/10/2013 à 14:18

Par AFP

La Pologne, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne, est insatisfaite des résultats du sommet franco-allemand et attend des décisions fermes sur la gestion de la crise, a déclaré vendredi le Premier ministre polonais, Donald Tusk.

"Nous sommes insatisfaits de la rencontre Merkel-Sarkozy et de ses effets parce qu'elle n'a pas renforcé en fait la gestion de l'économie de la zone euro", a-t-il dit lors d'une session du Parlement polonais consacrée à la crise.

"La présidence polonaise attendait après cette rencontre -- et elle attend toujours -- des décisions beaucoup plus fermes".

"Nous ne craignons pas que les rencontres des hommes politiques de la zone euro apportent un renforcement de la gestion de l'économie de la zone euro, car la zone euro en a absolument besoin", a souligné M. Tusk.

Lors de leur rencontre mardi, le président Nicolas Sarkozy et la chancelière Angela Merkel ont proposé une série de mesures: gouvernement économique de la zone euro, règle d'or budgétaire, taxe sur les transactions financières, convergence fiscale.

Selon M. Tusk, une gestion ferme de l'économie de la zone euro permettrait également de discipliner ses membres dans la gestion de leurs budgets.

"Cela offre une chance de discipliner ceux qui, dans la zone euro, mettent en doute le sens de son existence justement par l'absence de cette discipline", a dit le Premier ministre polonais.

"C'est une question qui doit être principalement posée à la France (...), si elle est capable d'admettre que l'UE pourra appliquer certains règlements et règles que l'on a adoptés ensemble lorsque sa situation sera mauvaise", a encore déclaré M. Tusk.

Peu avant la discussion au Parlement, le ministre polonais des Finances Jacek Rostowski a déclaré que la Pologne "restait neutre" quant à la proposition d'introduire une taxe sur les transactions financières.

Selon lui, toutefois, cette taxe pourrait avoir pour conséquence que "toutes les transactions financières déménageront ailleurs, sur un autre continent, et que l'Europe n'en profitera plus du tout".

Membre de l'UE depuis 2004, la Pologne n'a toujours pas fixé la date de son adhésion à l'euro.

À la une

Pour que votre succession profite de vos biens immobiliers

Édition du 22 Novembre 2023 | Charles Poulin

En matière d’immobilier, plusieurs règles fiscales entrent en jeu lors du décès ...

Daniel Langlois et sa compagne retrouvés morts en Dominique

La communauté d'affaires québécoise est endeuillée.

Productivité des entreprises: Houston, nous avons un problème

ANALYSE. Depuis 5 ans, la productivité de nos entreprises recule de 0,3% par année. Aux États-Unis, elle bondit de 1,7%.