Les stratégies sous la loupe
À notre retour, nous décortiquerons dans les pages de Les Affaires la stratégie de quelques exportateurs allemands, pour la plupart de grandes PME. Malgré des réalités et des cultures différentes, les exportateurs québécois peuvent s’inspirer des exportateurs allemands.
Après tout, les Québécois et les Allemands ont en commun de devoir exporter avec une monnaie forte. Malgré son recul depuis la crise de la dette souveraine dans la zone euro, la monnaie unique européenne demeure une devise forte. Le dollar canadien fait lui aussi partie du club des devises fortes.
Et à moins que la demande pour nos ressources naturelles s’effondre dans les prochaines années, nos exportateurs devront apprendre à vivre avec un huard avoisinant la parité avec le dollar américain.
Beaucoup s’en arrachent les cheveux juste à y penser. Et si ce huard fort était salutaire à terme pour les exportations québécoises?
La prospérité allemande et le succès de ses exportateurs ne se sont pas construits sur une monnaie faible. Les plus jeunes l’oublient, mais avant d’adopter l’euro, les Allemands avaient une autre monnaie forte, le Deutsche Mark.
Notre journaliste François Normand est en Allemagne du 15 au 22 janvier pour interviewer des exportateurs allemands afin de mieux comprendre leur succès dans le monde. Durant la semaine, il analysera aussi sur les affaires.com les défis économiques auxquels doit faire face l’Allemagne.