La France courtise les investisseurs canadiens


Édition du 19 Septembre 2015

La France courtise les investisseurs canadiens


Édition du 19 Septembre 2015

Par François Normand
«Pour la France, une croissance de 18 % est la deuxième performance [en importance] depuis 10 ans», souligne Patrick Imbert, directeur de Business France au Canada.

Toutefois, en ce qui a trait au nombre de décisions d'investissement, la France arrive au troisième rang après le Royaume-Uni (887) et l'Allemagne (763).

Selon Patrick Imbert, la hausse de 18% du nombre des décisions d'investir en France en 2014 tient à trois facteurs.

D'abord, la France est un pays d'innovation, où la productivité par heure travaillée est très élevée, à 64 $ US/h en 2014, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). C'est plus qu'en Allemagne (63,50 $ US/h) et qu'au Canada (50,60 $ US/h), mais moins qu'aux États-Unis (67,40 $ US/h).

Ensuite, les réformes économiques mises en place par le gouvernement français - des socialistes - depuis trois ans commencent à donner des résultats, selon Patrick Imbert.

De 2013 à 2017, la réforme sur la compétitivité de la France devrait réduire de 40 milliards d'euros (60 G$) les coûts de l'ensemble des entreprises en affaires dans le pays (taxation du travail et fiscalité des sociétés).

Enfin, la France dispose d'infrastructures de qualité, des ports aux autoroutes en passant par son réseau ferroviaire. Le pays est aussi une plateforme intéressante pour exporter ailleurs en Europe et en Afrique. En 2015, la croissance du PIB en France devrait toutefois se limiter à 1,1 %, par rapport à 1,4 % dans la zone euro, selon l'Economist Intelligence Unit.

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