L'Europe accouche d'un plan dans la douleur

Publié le 27/10/2011 à 11:27, mis à jour le 16/10/2013 à 07:30

L'Europe accouche d'un plan dans la douleur

Publié le 27/10/2011 à 11:27, mis à jour le 16/10/2013 à 07:30

Par La Presse Canadienne

La zone euro s'est réveillée jeudi avec le sentiment d'avoir enfin trouvé des solutions décisives pour enrayer la crise de la dette partie de Grèce il y a deux ans et éviter la contagion à tout le bloc, au risque de replonger l'économie mondiale dans la récession.

Les banques vont effacer la moitié de l'ardoise grecque et se recapitaliser par précaution, tandis que le fonds de secours européen voit sa puissance de feu démultipliée. Les marchés ont accueilli positivement ces mesures jeudi, les places boursières opérant un redressement spectaculaire tant en Asie qu'en Europe et aux États-Unis.

Il aura fallu plus de dix heures d'intenses tractations entre dirigeants européens et banques pour accoucher d'un plan de sortie de crise à Bruxelles, à l'issue d'un sommet de l'Union européenne et de la zone euro volontiers présenté comme celui de la dernière chance. Les détails des mesures seront mis au point dans les prochains jours et semaines.

"Ce fut une longue nuit de négociations mais je crois que le résultat sera accueilli avec soulagement par le monde entier qui attendait des décisions fortes de la part de la zone euro", s'est félicité Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse nocturne. Le président français a insisté "sur le caractère historique des décisions qui ont été prises, extrêmement fortes, pour stabiliser, pacifier les marchés et permettre à la Grèce de retrouver un chemin, une croissance normale".

L'urgence absolue concernait la Grèce. Après avoir obtenu 110 milliards d'euros en mai 2010 alors que sa dette menaçait de la mener à la faillite, elle se retrouvait au bord du même gouffre malgré plusieurs plans d'austérité particulièrement douloureux pour la population. Le second plan de sauvetage de 109 milliards d'euros adopté fin juillet par les dirigeants européens a donc été modifié, car déjà jugé insuffisant, et finalisé.

Après d'âpres discussions, les créanciers privés, dont les banques, ont accepté une décote de 50 pour cent des obligations grecques qu'ils détiennent, soit, selon l'Institut de la finance internationale (IIF) les représentant, une perte de 100 milliards d'euros.

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