Europe: semaine cruciale

Publié le 25/09/2011 à 20:08, mis à jour le 16/10/2013 à 07:40

Europe: semaine cruciale

Publié le 25/09/2011 à 20:08, mis à jour le 16/10/2013 à 07:40

Par AFP

[Photo : Bloomberg]

La zone euro s'apprête à vivre une semaine cruciale avec le retour de la troïka dans une Grèce au bord de la cessation de paiement et le vote prévu du Parlement allemand sur l'élargissement du Fonds de soutien européen, des événements attendus sur des marchés paniqués.

Après un séjour avorté début septembre face aux atermoiements grecs, les bailleurs de fonds du pays (Commission et Banque centrale européennes, Fonds monétaire international) doivent revenir cette semaine à Athènes pour réaliser un audit fiscal, afin de déterminer si le pays peut encore échapper au défaut de paiement.

L'enjeu en est le déblocage en octobre - vital pour la Grèce - de la sixième tranche de huit milliards d'euros du prêt consenti en mai 2010 par la zone euro et le FMI.

Critiqués par les Etats-Unis et le FMI et mis sous pression par les marchés financiers pour agir plus vite ou différemment pour résoudre la crise de la dette publique, les dirigeants de la zone euro vont devoir faire preuve d'unité cette semaine, alors que les incertitudes diverses et les discours discordants ont fait chuter l'euro face au dollar.

Dans une déclaration commune faite samedi, à l'issue d'une réunion à Washington, les pays de la zone euro se sont engagés devant les Etats membres du FMI à faire "tout le nécessaire"et "assurer la stabilité financière de cette zone dans son ensemble".

"Cela comprend de mettre en oeuvre la décision des dirigeants de la zone euro le 21 juillet pour accroître la flexibilité du Fonds européen de stabilité financière, de maximiser sa force de frappe et d'améliorer la gestion de crise et la gouvernance de la zone euro", ont-ils indiqué.

Dimanche le ministre français des Affaires européennes, Jean Leonetti, s'est voulu optimiste assurant que "la Grèce va éviter la faillite parce que c'est l'intérêt de l'Etat grec, du peuple grec et c'est l'intérêt de nous tous"."Si la Grèce demain faisait faillite, ça nous coûterait plus cher que si elle ne faisait pas faillite", a-t-il ajouté à Radio France internationale.

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