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Les dirigeants européens qui se réuniront en sommet dimanche et mercredi à Bruxelles sur la crise de la dette travaillent sur l'hypothèse d'une réduction de 50% des créances détenues par les banques envers la Grèce, pour soulager le pays, a affirmé vendredi une source européenne proche du dossier.
"Nous travaillons sur l'hypothèse d'une décote d'environ 50% (sur la valeur de la dette publique grecque), ce n'est pas un secret", a affirmé cette source s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
Si une telle dépréciation devait se confirmer cela signifierait un effort des créanciers privés plus important que celui qui avait été décidé le 21 juillet. La décote avait alors été fixée à 21%.
Problème: depuis le mois de juillet, la situation économique et budgétaire de la Grèce, engluée dans la récession, s'est encore dégradée.
Un accord n'a toutefois pas encore été atteint à ce stade. Des négociations sont en cours avec les représentants du secteur bancaire qui renâclent à accepter une telle contribution.
Si la décote porte bien sur 50% du montant que doit rembourser la Grèce cela permettrait d'effacer 67,5 milliards d'euros de dette, une somme équivalente à 20% environ de la dette totale.
