Six Abitibi-Témiscamiennes en mission au Pérou

Publié le 26/01/2011 à 15:13

Six Abitibi-Témiscamiennes en mission au Pérou

Publié le 26/01/2011 à 15:13

Crédit: Bloomberg

Six jeunes entrepreneures de l'Abitibi-Témiscamingue participent à une mission professionnelle à Lima, au Pérou, du 20 au 30 janvier 2011.

Parrainé par les Offices jeunesse internationaux du Québec, en collaboration avec Femmessor, un organisme à but non lucratif qui soutient l'entrepreneuriat féminin en Abitibi-Témiscamingue, ce projet permettra à ces femmes d’affaires âgées de 18 à 35 ans d'échanger leur expertise ainsi que leurs connaissances avec des entrepreneures péruviennes.

«Chaque participante part avec des objectifs précis, selon son domaine, que ce soit rechercher des contacts et des maillages, entretenir des liens d’affaires pour pouvoir y retourner et peut-être acheter», affirme Maryse Breton, directrice de Femmessor, qui accompagne les entrepreneures au Pérou. «Il y a bien sûr des objectifs commerciaux. Tout le monde part avec son chapeau de femme d’affaires, de développement de son entreprise, tant par les connaissances qu’elles vont aller chercher que par les liens d’affaires qu’elles peuvent entretenir par la suite, pour faire de l’exportation dans certains cas.»

Les membres de la délégation seront reçues par l’organisme péruvien de commerce et de tourisme équitables, Minka Fair Trade. Durant ce séjour, plusieurs visites d'entreprises spécialisées notamment dans les secteurs du commerce équitable, de l'alimentation et de l'élevage sont prévues.

En plus de Maryse Breton, six autres participantes participent à cette mission au Pérou : Caroline Lefevbre, du Baltazard Café, Louise Mercier, kinésiologue et massothérapeute de La Sarre, Priscille Trudel, du centre de soins personnels Beléza de Val-d’Or, Maude Labrecque, des Productions Balbuzard de Rouyn-Noranda, Marie-Ève Barbe, de 48e Nord International, et Annie Rousseau, qui démarre son entreprise d’élevage d’alpagas à Béarn.

«L’essence générale de ce projet se situe vraiment au niveau du transfert des connaissances», ajoute Maryse Breton.

Ainsi, Annie Rousseau dit avant tout partir en mode apprentissage. Étant en processus de démarrage de son entreprise d’élevage d’alpagas, un domaine peu connu au Québec mais très exploité au Pérou, Mme Rousseau entrevoit cette mission avec beaucoup d’enthousiasme.

«Ce séjour me permettra d’aller chercher des connaissances par rapport aux techniques d’élevage et de transformation de la fibre», affirme Annie Rousseau.

«J’aimerais pouvoir établir un réseau de contacts que je pourrais réutiliser éventuellement, pour peut-être y retourner, selon l'évolution de l'entreprise. Mais c’est sûr que ce qui serait le plus intéressant serait d’établir des liens d’affaires pour pouvoir développer des produits ou de nouveaux processus. Mais avant tout, j’y vais vraiment pour aller chercher des connaissances de base, pour regarder ce qui est possible de faire et les occasions qui vont se présenter», ajoute-t-elle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À la une

Faut-il acheter présentement l'action de Nvidia?

Mis à jour il y a 40 minutes | Morningstar

Depuis son introduction en bourse en 1999, l’action de Nvidia a explosé de plus de 30 000%.

Alstom va vendre une partie de ses activités de signalisation en Amérique du Nord pour 630 millions d’euros

Il y a 28 minutes | AFP

Cette activité représente un chiffre d’affaires d’environ 300 millions d’euros pour Alstom,

Gain en capital: la fiscalité va nuire à l’économie, selon le patron de la Nationale

Il y a 43 minutes | La Presse Canadienne

Le banquier craint que la mesure ne décourage l’investissement au Canada.