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ANALYSE – Quiconque a déjà mis les pieds en Chine sait à quel point l’air peut être parfois irrespirable dans plusieurs villes, comme Pékin. Toutefois, à la mi-janvier, la pollution a atteint des sommets inégalés. Une situation qui a soulevé l’ire des Chinois, et qui pourrait menacer la stabilité du pays si les autorités n’arrivent pas assainir l’air.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une quantité de 25 microgrammes de particules fines par mètre cube d’air est un niveau acceptable pour la santé humaine. À Pékin, la concentration a récemment frôlé les 1 000 microgrammes ! Durant cette période, des milliers de personnes ont du être hospitalisés dans le nord et l’est du pays.
La pollution atmosphérique était à ce point criante dans le nord et l’est du pays que l’épais brouillard chargé de particules a perturbé les transports routiers, forçant même l’annulation des vols dans les aéroports. Le parti communiste chinois, qui a longtemps minimisé la pollution atmosphérique dans le pays, semble avoir compris qu’il doit désormais prendre des mesures pour corriger le tir.
«C'est un problème qui vient de loin, et sa résolution demandera du temps. Mais nous devons agir», a déclaré Li Keqiang, actuel vice-premier ministre et futur premier ministre de la Chine, sur les ondes de la radio d'État, lorsque la pollution de l’air battait des records dans la capitale chinoise.
