La Fed pourrait racheter des titres immobiliers

Publié le 02/11/2011 à 16:37, mis à jour le 18/10/2013 à 10:25

La Fed pourrait racheter des titres immobiliers

Publié le 02/11/2011 à 16:37, mis à jour le 18/10/2013 à 10:25

Par AFP

La banque centrale des États-Unis (Fed) envisage de racheter plus de titres immobiliers sur les marchés qu'elle ne l'a fait jusque-là, a indiqué mercredi son président, Ben Bernanke.

C'est "faisable", "c'est assurément quelque chose que nous envisagerions si les conditions étaient réunies", a déclaré M. Bernanke lors d'une conférence de presse à Washington.

M. Bernanke a indiqué que l'objectif ultime de la Fed était de revenir à une situation où elle ne détiendrait que des obligations du Trésor américain, comme c'était le cas avant la crise.

Néanmoins a-t-il expliqué, les difficultés de l'immobilier étant l'un des freins principaux à la reprise économique, la Fed pourrait racheter de nouveau des titres adossés à des créances hypothécaire pour tenter de faire repartir le marché du logement en cas de détérioration des perspectives du pays.

M. Bernanke s'exprimait après que le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) eut annoncé être prêt à prendre des mesures supplémentaires pour soutenir la croissance si besoin était.

Le président de la Fed a reconnu que la situation de l'économie américaine s'améliorait.

Néanmoins, les "perspectives restent insatisfaisantes pour les quelques années à venir", a-t-il ajouté, renvoyant aux prévisions du FOMC publiées mercredi selon lesquelles le taux de chômage, aujourd'hui à 9,1% atteindrait au mieux 8,5% fin 2012 et 7,8% un an plus tard.

"Nous continuerons de nous demander si un nouvel assouplissement monétaire ou des mesures supplémentaires [de soutien] peuvent permettre d'atteindre de meilleurs résultats", a-t-il dit.

Les dernières mesures d'assouplissement de la F, décidées en septembre, "semblent avoir [...] l'effet désiré, à savoir une baisse des taux d'intérêt à long terme, a estimé M. Bernanke.

En réponse à une question sur les répercussion de la crise en Europe, le président de la Réserve fédérale a indiqué que l'évolution de la politique monétaire américaine pourrait être guidée par l'évolution de la situation de l'autre côté de l'Atlantique.

La banque centrale, a-t-il dit, reste prête "à fournir tout le soutien nécessaire à l'économie au sens large et au marché financier si les choses devaient empirer" dans la zone euro.

Jugeant que la politique monétaire pouvait encore être utile pour faire baisser le chômage, il a néanmoins appelé une nouvelle fois le Congrès des Etats-Unis à prendre des mesures permettant de compléter son action.

"Il serait utile que nous puissions recevoir l'assistance d'autres organes de l'Etat dans notre action pour tenter de soutenir les créations d'emplois", a dit alors que le plan de relance budgétaire du gouvernement est bloqué au Congrès.

Répétant que la politique monétaire n'est pas une panacée, le président de la Fed appelle depuis plusieurs mois les élus à compléter l'action de la banque centrale en prenant des mesures de relance à court terme tout en veillant à ramener les finances publiques sur une trajectoire viable à court terme.

La Fed pratique déjà une politique extrêmement accommodante, a-t-il dit, "j'espère qu'un certain nombre d'actions seront prises pour compléter et renforcer les efforts de la Réserve fédérale".

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