Le président américain Barack Obama a reçu vendredi des patrons de grandes entreprises pour des discussions informelles, au moment où les Etats-Unis luttent pour faire repartir leur économie.
"Le président a apprécié le riche échange d'idées et le fait que l'engagement à améliorer notre économie soit partagé par le secteur privé", a déclaré le bureau de presse de la Maison Blanche à l'issue de la rencontre, qui a duré une heure et s'est déroulée à huis clos.
Des dirigeants du fabricant de photocopieurs Xerox, d'American Express, des banques US Bank et Wells Fargo, des sociétés d'investissement Black Rock et Silver Lake Partners, de l'entreprise métallurgique US Steel et de Johnson & Johnson (produits pharmaceutiques) participaient à la réunion, selon une source à la Maison Blanche ayant requis l'anonymat.
Les chances de réélection de M. Obama à la présidentielle de 2012 sont étroitement liées à la santé de l'économie américaine et à la baisse du chômage, dont le taux culmine autour de 9%.
"Le président croit fermement que chaque Américain qui cherche un emploi devrait en avoir un, et que les grandes comme les petites entreprises doivent toutes être impliquées dans la recherche collective de solutions", ajoute le communiqué de la Maison Blanche.
Pour M. Obama, cette réunion était "une occasion de discuter avec ces dirigeants d'entreprises du secteur privé, qui sera en fin de compte la clé de notre reprise économique", avait déclaré à la presse Josh Earnest, un porte-parole de la Maison Blanche, avant la rencontre.
"Il va discuter avec eux de la manière dont les difficultés économiques affectent leurs entreprises et plus largement leurs secteurs d'activité", avait-il ajouté.
Interrogé pour savoir si la réunion avait un rapport avec les secousses observées sur les marchés depuis la dégradation de la note de la dette américaine par Standard and Poor's la semaine dernière, le porte-parole a répondu: "Je ne décrirais pas cette réunion comme étant une réaction à cela, mais je suis sûr que ce genre de choses y sera abordé".
