Buy american: des inquiétudes


Édition du 14 Février 2015

Buy american: des inquiétudes


Édition du 14 Février 2015

Par François Normand

La reprise américaine n'affaiblit pas le protectionnisme aux États-Unis. Un nombre grandissant d'États ont adopté ou sont en voie d'adopter des mesures inspirées du Buy American pour protéger leurs industries locales et stimuler l'emploi dans les projets d'infrastructures.

«Il est question en ce moment de 19 États qui ont des mesures Buy American dans le secteur de l'acier et des infrastructures», déplore Martin Lavoie, directeur, politiques, productivité et innovation, chez les Manufacturiers et exportateurs du Canada (MEC).

Par exemple, l'État de New York est sur le point d'adopter un projet de loi afin que l'acier utilisé dans certains projets d'infrastructures soit fabriqué localement. «Ce projet fera en sorte d'exclure l'acier qui vient du Canada», explique Martin Lavoie.

L'enjeu est de taille pour le Québec, car l'État de New York est notre principal marché d'exportation aux États-Unis. L'an dernier, nos entreprises y ont expédié pour 5,7 milliards de dollars canadiens de marchandises.

L'État de New York n'est pas la seule juridiction à protéger son secteur de l'acier aux États-Unis.

Sept États, dont l'Alabama, l'Ohio et le New Jersey, ont adopté des mesures inspirées du Buy American pour les produits de l'acier. Dans le cas du New Jersey, ces lois devaient bloquer les exportations d'acier canadiennes dans cet État. Cependant, le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, vient d'apposer son veto à cette loi.

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