Du Made in China au Made in Africa

Publié le 11/01/2013 à 17:30, mis à jour le 18/10/2013 à 07:33

Du Made in China au Made in Africa

Publié le 11/01/2013 à 17:30, mis à jour le 18/10/2013 à 07:33

Par François Normand

ANALYSE – Après le Made in China, nous pourrions bien voir un jour le label Made in Africa sur les produits que nous consommons en Amérique du Nord, alors que le continent africain veut développer son économie pour faire de la deuxième et de la troisième transformation.

«Nous voulons devenir un pôle de production et pas seulement un pôle de consommation», a déclaré vendredi le président de l’Union africaine, Thomas Boni Yayi, lors d’une tribune organisée par le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM). Bref, l’Afrique ne veut pas seulement être un marché où les entreprises étrangères viennent vendre leurs biens et services.

Thomas Boni Yayi, qui est aussi président du Bénin, un pays d’Afrique de l’Ouest, souhaite que le continent africain transforme aussi sur place les ressources naturelles et fabrique des produits manufacturiers, des biens de consommation, sans parler des services. «Nous voulons créer de la richesse!», a-t-il dit.

Comme en Asie, les faibles coûts de production incitent de plus en plus d'entreprises à s'établir en Afrique, un continent qui connaît un important boom démographique. D’ici 2050, sa population doublera pour atteindre deux milliards d’habitants !

«La population sera alors composée à 60% de gens qui auront moins de 30 ans», a précisé l’homme d’État, qui est un docteur en économie.

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