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Workleap: ce que le nouveau nom de GSoft change à sa culture

Catherine Charron|Publié le 12 juillet 2023

Workleap: ce que le nouveau nom de GSoft change à sa culture

Simon De Baene, le PDG de Workleap, ne semble pas peu fier de cette nouvelle image de marque qui permettra à l’organisation de passer à la vitesse supérieure. (Photo: courtoisie)

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RHÉVEIL-MATIN. Solidifier les liens entre les différentes équipes de l’organisation : voilà l’une des raisons qui expliquent pourquoi GSoft a troqué son nom des 17 dernières années pour Workleap, une expression qui reflète davantage la mission de l’entreprise, croit son PDG et cofondateur, Simon De Baene.

«J’ai l’impression que ça représente bien ce que l’on est, l’idée de faire évoluer le travail, de l’amener un peu plus loin, un peu plus haut», explique-t-il à Les Affaires.

À vrai dire, une telle métamorphose ne figurait pas dans ses cartons avant que l’expression n’émerge d’un remue-ménage pour dégoter le nom de son logiciel Talentscope, sorti il y a quelques semaines à peine.

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Cette nouvelle image de marque «ramène tous les produits sous un seul toit, et à l’interne, ça crée un projet fédérateur. C’est l’occasion de repenser notre façon de faire […] de libérer de l’espace pour innover», estime le grand patron.

Workleap lui permet ainsi de mettre en lumière la synergie qui existe déjà entre Officevibe, Softstart, Didacte et Talentscope autant auprès de ses clients que de ses employés. Actuellement, «chacun a sa marque, son écosystème. Notre intention c’est de les rassembler ensemble, d’avoir un fond unifié.»

 

Une marque et une équipe unifiée

L’entreprise devra notamment repenser son architecture interne, unifier son langage visuel, et adapter le nom de ses produits les plus récents. Au cours des prochains mois, le chantier sera de taille confirme Simon De Baene.

À terme, le PDG croit que l’entreprise sauvera du temps et décuplera sa créativité. En effet, plutôt que de travailler en silo et sur six marques différentes, chaque équipe collaborera davantage. «Le souhait, c’est que ça libère de l’espace pour innover. À force de réinventer la roue [pour chaque logiciel], de bâtir des produits à partir de rien, on manque de temps pour créer de plus grandes innovations.»

Cette approche n’est pas sans rappeler le One GSoft, cette idée jusqu’à présent promeut par l’organisation pour tenter de créer cette entité rassembleuse bien que chaque employé travaille pour un de ses produits bien précis.

Or, encore aujourd’hui, «passer d’un logiciel à l’autre est facile à dire, mais ça comporte des défis, car chacun a un peu été bâti en parallèle. […] Beaucoup d’éléments dans ce changement de nom font en sorte qu’au quotidien, on n’aura plus le choix de travailler ensemble.»

Simon De Baene ne semble pas peu fier de cette nouvelle image de marque qui permettra à l’organisation de passer à la vitesse supérieure. L’entreprise qu’il a cofondée avec ses partenaires dans un sous-sol montréalais et dont le nom faisait écho à leur groupe de rap favori du début des années 2000 a fait son petit bonhomme de chemin, mine de rien.

Dans sa mire se trouvent d’ailleurs de prochaines acquisitions et le lancement de nouveaux logiciels.

«On regarde en avant. C’est un peu comme les décisions qu’on a prises auparavant : on est passé d’une entreprise de service à une entreprise de produit, puis on a fermé la division service. On a bâti un bureau extraordinaire pour finalement devenir une entreprise distribuée. On ne craint pas le changement qui chaque fois nous amène plus loin», conclut-il.