Appui croissant au Canada à la semaine de travail plus courte
La Presse Canadienne|Publié le 26 juin 2020Parmi les participants au sondage, l’appui le plus fort à la semaine réduite a été constaté au Québec (60 %).
Les Canadiens sont de plus en plus nombreux à favoriser que la semaine normale de travail soit dorénavant plus courte.
Un sondage réalisé il y a deux semaines par l’Institut Angus Reid conclut que 53 % des répondants croient qu’une semaine de 30 heures de travail serait une bonne idée; 22 % trouvent l’idée mauvaise et 25 % n’ont pas d’opinion.
En 2018, 47 % des Canadiens étaient en faveur d’une semaine de travail plus courte.
La consultation menée du 8 au 10 juin précise que la semaine de 30 heures de travail reçoit un appui de 64 % parmi les ménages ayant un revenu inférieur et de 47 % parmi ceux dont le revenu annuel est de plus de 150 000 $.
Le sondage publié vendredi rapporte aussi que tant chez les femmes que chez les hommes, plus les répondants sont âgés, moins ils sont nombreux à appuyer l’idée d’une semaine de travail plus courte.
Parmi les participants au sondage, l’appui le plus fort à la semaine réduite a été constaté au Québec (60 %). Il a été établi à 54 % en Colombie-Britannique, 53 % en Ontario, 52 % dans les provinces de l’Atlantique, 46 % en Saskatchewan et au Manitoba et 42 % en Alberta.
Les sondeurs ont aussi pris note que les répondants qui avaient transmis une demande pour la Prestation canadienne d’urgence (PCU) étaient plus enthousiastes que les autres face à la perspective d’une semaine comportant moins d’heures de travail.
L’Institut Angus Reid a réalisé son sondage sur le web auprès de 1510 Canadiens d’âge adulte. Pour des fins de comparaison seulement, la marge d’erreur est évaluée à plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20.