Ces experts travailleront sur «l'automatisation et l'évolution des réseaux 5G et existants».
Le géant suédois des télécommunications Ericsson a annoncé jeudi créer un «accélérateur d’intelligence artificielle mondial» à Montréal, où des géants technologiques comme Google, Facebook et Microsoft ont déjà investi dans la recherche en intelligence artificielle.
Ce laboratoire spécialisé développera des «systèmes intelligents et axés sur les données» dans le domaine des télécommunications, notamment les réseaux 5G, selon un communiqué de l’entreprise, qui prévoit d’y recruter 30 chercheurs et développeurs en 2019.
Au total, Ericsson investira 40 millions de dollars sur 5 ans pour ce projet.
Ces experts travailleront sur «l’automatisation et l’évolution des réseaux 5G et existants», a précisé Graham Osborne, président de la branche canadienne du géant suédois. Ericsson possède déjà un centre de recherche et développement employant un millier de personnes à Montréal, auquel le nouveau laboratoire sera rattaché.
La métropole québécoise ne cache pas ses ambitions de devenir un pôle majeur de la recherche en intelligence artificielle, tirée par l’expertise locale de spécialistes mondialement connus comme Yoshua Bengio.
«Le leadership démontré par les gouvernements au Canada a permis de mettre en place un vigoureux écosystème d’intelligence artificielle à Montréal s’appuyant sur un bassin de talents de calibre mondial que nous pouvons recruter», a estimé le président d’Ericsson.
Fin 2016, Google s’était appuyé sur l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal pour travailler sur des systèmes capables de comprendre et de produire un langage naturel.
Début 2017, c’est Microsoft qui avait acquis la startup canadienne Maluuba, spécialisée sur la compréhension du langage par les machines .
Mi-septembre 2017, Facebook avait mis en place à Montréal son deuxième laboratoire de recherche en intelligence artificielle hors des Etats-Unis afin «d’améliorer l’efficacité des assistants virtuels en comprenant mieux les mécanismes de dialogue en ligne».