Gestionnaires, il est déjà temps de planifier l’après-crise
Le courrier des lecteurs|Publié le 25 mars 2020COURRIER DES LECTEURS. L'une des responsabilités d’un gestionnaire est de planifier l’après-crise durant la crise.
COURRIER DES LECTEURS. Toutes les PME québécoises sont en mode survie depuis déjà deux semaines, mais une des responsabilités d’un/une gestionnaire est de planifier l’après-crise durant la crise.
Une majorité d’entreprises ont mis sur pied une «SWAT Team» ou une «War Room» qui gère les opérations et la chaîne d’approvisionnement, les RH, les finances, les communications à l’interne comme à l’externe, et qui conseille la haute direction dans sa prise de décisions. Tout semble bien se passer jusqu’à maintenant —#ÇaVaBienAller—, considérant la situation extrême, et les impossibles prédictions sur le retour à la normale sont sur toutes les lèvres.
Ce que l’on sait, c’est qu’il y aura assurément un retour à la normale après une injection massive d’argent gouvernemental dans l’économie. Entrepreneurs/es et dirigeants/es, serez-vous prêts/es à positionner votre entreprise dans un raz-de-marée d’information d’après-crise?
Le positionnement des entreprises lors du retour à la normale déterminera comment les organisations sortiront de cette crise. Le positionnement est à la base des actifs intangibles que sont la confiance, la crédibilité, et la réputation; il représente ce que les clients et les parties prenantes comprennent et retiennent d’une entreprise. Il est donc temps pour les dirigeants/es d’organisations de planifier comment ils/elles souhaitent se positionner après la crise.
Si votre équipe de communication ou vous-mêmes croyez que la confiance et la crédibilité ressenties par vos parties prenantes et clients s’effritent, sachez que des experts n’attendent que votre appel pour vous aider à y voir plus clair et à vous conseiller. Il est alors grand temps de travailler sur vos actifs intangibles malmenés depuis le début de la crise, c’est une question de survie. C’est une question de communication vitale avec vos clients. Des actifs intangibles bien gérés représentent une grande valeur pour les investisseurs et créanciers, premières parties prenantes que vous appellerez après la crise.
Chers gestionnaires, il est déjà temps de planifier l’après-crise, c’est une priorité de gestion durant une crise.
Stéphane Prud’homme, président fondateur de l’Institut de la crédibilité et président de IABC Montréal.