Ce qu’il faut savoir avant de partir


Édition de Novembre 2018

Ce qu’il faut savoir avant de partir


Édition de Novembre 2018

Par Claudine Hébert

[Photo : Vickholius Nugroho, Unsplash]

Carte d’assurance maladie

­Pour être couvert par la ­Régie de l’assurance maladie du ­Québec (RAMQ), vous devez demeurer au ­Québec pour une période d’au moins 183 jours au cours d’une même année civile. Une assurance voyage est tout de même nécessaire pour couvrir les frais excédents non assurés par la ­RAMQ lors de tous vos déplacementsà l’extérieur de la province.

Tous les séjours de 22 jours et plus consécutifs à l’extérieur du ­Québec sont considérés dans les calculs de la ­RAMQ. Si vous partez 120 jours en ­Indonésie de janvier à avril, 30 jours au ­Mexique en juin et 40 jours en ­Californie en août et septembre, vous perdez votre couverture pour le reste de l’année en cours. Vous la retrouverez néanmoins l’année suivante.

Mais qu’­arrive-t-il justement si vous séjournez plus de 183 jours au cours d’une même année civile hors de la province ? ­Avisez la ­RAMQ de votre date de départ et d’arrivée et ­munissez-vous d’une assurance voyage « premier payeur en cas de soins de santé », nous ­explique-t-on à la ­RAMQ.

La prime pour ce type d’assurance voyage très particulier varie selon l’âge de l’assuré, la durée du séjour à l’extérieur du ­Québec et le montant de la couverture. Des courtiers en assurance de personnes comme ­Eurêka ou ­SecuriGlobe font affaire avec ­Allianz ­Global ­Assistance, un des rares assureurs au pays à offrir ce type de produit.

« ­Pour un voyageur âgé de moins de 39 ans qui désire une couverture dedeux millions de dollars, la prime se situe entre 80 et 140 dollars par mois », donne comme exemple ­Alexandra ­Faure-Allara, représentante chez ­SecuriGlobe. La prime la plus élevée, ­dit-elle, est pour un séjour aux ­États-Unis et au ­Mexique, où les frais de soins de santé sont plus coûteux. Les travailleurs autonomes nomades âgés de 40 à 55 ans doivent, pour leur part, débourser entre 125 et 400 dollars par mois, ­poursuit-elle.

Il existe quelques exceptions qui permettent aux détenteurs de la carte de la ­RAMQ de conserver leur privilège pour des séjours de plus de 183 jours au cours d’une même année. Un voyageur peut ainsi partir plus de six mois une fois tous les sept ans, ­signale-t-on à la ­RAMQ. Un voyageur peut également demeurer couvertpar la ­RAMQ s’il démontre, à l’aide d’un certificat, qu’il a étudié pendant son séjour. L’apprentissage d’une langue, par exemple, peut constituer une exception.

« ­Vous pouvez également répartir votre séjour sur deux années civiles en partant en juillet et en revenant avant le 30 juin suivant », indique ­Alexandre ­Grégoire, courtier hypothécaire parti dans le ­sud-ouest des ­États-Unis depuis cet été. Son retour au ­Québec est prévu en juin prochain.

Quelle carte de crédit convient le mieux au travailleur autonome nomade ?

­Procurez-vous une carte sans frais pour les transactions en devises étrangères, recommande ­Patrick ­Sojka, président de ­Rewards ­Canada, un site qui analyse l’ensemble des cartes de crédit et des programmes de fidélisation offerts aux voyageurs. « ­Personnellement, j’aime bien la carte ­Visa ­Infinite ­Passport de la ­Banque ­Scotia. Cette carte n’a aucuns frais de conversion de devises pour des transactions à l’extérieur du pays, ce qui représente une économie allant jusqu’à 2,5 % sur chacun de vos achats. En plus, chaque dollar dépensé rapporte deux points », souligne ­Patrick ­Sojka. Cette carte, qui donne accès aux salons ­VIP dans les aéroports, est toutefois assortie de frais annuels de 139 dollars.

Si vous cherchez une carte sans frais annuels, ­Alexandre ­Comtois, de­Pige ­Québec, suggère de consulter le site anglophone greedyrates.ca. Cette plateforme propose d’autres cartes de crédit sans frais de conversion pour les devises étrangères. Mais sachez que ce type de carte est très rare.

Où trouver les meilleurs prix pour les billets d’avion ?

Google ­Flights est devenu l’outil favori de nombreux travailleurs autonomes nomades. « C’est un agrégateur de toutes les plateformes de vente et de revente de billets des compagnies aériennes », précise ­Alexandre ­Comtois, de ­Pige ­Québec. Skyscanner figure, lui aussi, parmi les outils chouchous. « L’avantage de cette plateforme est qu’il suffit d’entrer la ville de départ pourqu’elle affiche en un clin d’œil une liste de destinations offertes à très bons prix. C’est bien pour un travailleur nomade ouvert à toutes lessuggestions », souligne pour sapart ­Alexandre ­Grégoire.

Comment louer son condo, sa maison pendant son absence ?

Avant de tout vendre en juillet dernier, ­Alexandre ­Grégoire et ­Valérie ­Beaupré avaient d’abord loué leur maison. Lorsqu’ils sont partis pour la première fois pendant un an à l’extérieur du ­Québec, en 2017, ils ont utilisé la plateforme ­Kijiji. « ­Nous avons fait circuler notre annonce, accompagnée de très belles photos, auprès de notre réseau d’amis sur les médias sociaux. En moins d’une journée, on avait trouvé un couple de ­Français qui cherchait une maison à louer toute meublée dans la région de ­Québec », raconte ­Alexandre ­Grégoire.

Airbnb et trocmaison.com font aussi partie des plateformes qui aident à la location, signale ­Alexandre ­Comtois, de ­Pige

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