Non, on peut enfin regarder vers la nouvelle année en imaginant que 2009 ne peut pas être pire que 2008. Mais ça va prendre du temps et de la détermination, et les yeux vont se tourner vers les gouvernements, dont l'action va être déterminante. On va faire les yeux doux aux consommateurs et espérer que les banques se dégèlent.

Aujourd'hui, 5 janvier, Barack Obama -qui entre formellement en poste le 20 - dévoile les détails de sa stratégie pour redonner un élan à l'économie américaine. Il est question de baisses de taxes et d'impôts qui pourraient se chiffrer à plus de 300 milliards de dollars US.

Ici, les rumeurs circulent sur le contenu éventuel du prochain budget Flaherty, avec au menu le même principe d'allègement fiscal. Dans un cas comme dans l'autre, on veut remettre davantage d'argent dans les poches des consommateurs, pour réactiver les économies s'ils se décident à magasiner.

Beau programme... avec deux écueils possibles.

Un, les gens sont endettés, et si on leur donne une chance, ils risquent fort d'en profiter d'abord pour réduire leurs dettes plutôt que de se relancer dans la consommation. Et c'est tout à fait légitime. Auquel cas les gouvernements se seront privés de revenus sans grand résultat collectif.

Deux, au moins, les Américains vont avoir droit à un véritable gouvernement. De ce côté-ci de la frontière, on ne sait même pas si le parti au pouvoir va survivre à la présentation de son budget. Sinon, on repart en élection, et le pays sera sans leadership digne de ce nom pendant le reste de l'hiver, au moment où on en aurait le plus besoin.

Mais ne vous en faites pas, on va les suivre de près, en soumettant respecteusement quelques propositions le cas échéant... et ne vous gênez pas pour utiliser ce blogue pour faire part de vos idées !

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