Prenons l'exemple d'un REEE au bénéfice d'un enfant qui vit avec sa mère monoparentale, ouvert par sa marraine qui gagne 100 000 dollars par an. Si la mère, soit la personne responsable financièrement de l'enfant bénéficiaire du REEE, a déclaré en 2011 un revenu inférieur à 42 707 dollars (seuil de 2012), la contribution de 500 dollars faite par Marraine serait bonifiée de 100 dollars (SCEE-S), en plus de la subvention régulière. En considérant aussi les subventions québécoises, le cadeau de marraine gonflerait jusqu'à 800 dollars instantanément du seul fait que l'argent ait été versé dans un REEE. Un rendement de 60 % sans risque, avant même que l'argent ne soit investi ! Et si la mère reçoit le supplément de la prestation nationale pour enfants (SPNE), un programme d'aide fédéral pour les familles à faibles revenus, une autre somme de 500 dollars pourrait être versée au régime sous forme de Bon d'études canadien (BEC). Ce qui ferait gonfler à 160 % le rendement sur la contribution de 500 dollars versée au REEE ! Pas mal, comme cadeau...
Rappelons-nous que les sommes investies dans un REEE, y compris les différentes subventions, peuvent être utilisées pour payer des études à temps plein ou à temps partiel dans un programme d'apprentissage, un cégep, une école de métiers, un collège ou une université. Les contributions appartiennent au contribuable, et peuvent lui être remises sans impact fiscal ou être données à l'enfant... s'il a été sage et qu'il les mérite !