Si les prévisions de Ron Meisels s'avèrent justes et que le marché canadien connaît bel et bien une tendance baissière de neuf mois, les conseillers devraient miser par la suite sur les financières. « Au Canada, le début d'un marché haussier est souvent de bon augure, car c'est à ce moment que les banques et les financières font bien, car les taux d'intérêt sont plus faibles. »
Risques
Les principaux risques de ce scénario sont les négociations des élus américains concernant leurs difficultés budgétaires. En février, ceux-ci devront prendre des décisions difficiles, notamment celles qui concernent des compressions de dépenses automatiques de plus de 100 G$ US par année. C'est sans compter la reprise du débat sur le plafond de la dette. « De tels problèmes peuvent finir par affecter la Bourse de Toronto. »
Une hausse abrupte et soudaine des taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine nuirait aussi au marché des actions. « Les États-Unis ont une dette importante et si les taux d'intérêt augmentaient, cela augmenterait le fardeau du service de la dette », dit Ron Meisels.