Gérer l'épargne familiale : demandez de l'aide


Édition de Mai 2015

Gérer l'épargne familiale : demandez de l'aide


Édition de Mai 2015

S'occuper de son argent à 40 ans n'a pas le même impact qu'à l'âge de sa première paie. Mieux vaut avoir du soutien.

Nos premières décisions d'épargne et d'investissement se résument généralement à l'achat d'un certificat de placement garanti. Certains plus curieux vont s'initier à la Bourse. En vieillissant, notre situation financière va se complexifier inévitablement. On devra négocier notre hypothèque, songer au financement des études des enfants, épargner pour la retraite.

On ne gère pas ses finances personnelles à 40 ans comme à 18. Quand il est question de planification de retraite, de projets familiaux, il vaut mieux consulter un professionnel. Un expert qui nous aidera à atteindre nos objectifs en respectant notre profil d'investisseur. En instaurant une politique de placement par écrit, on risque d'être plus discipliné, on s'en tiendra au plan.

Nous sommes pourtant bien peu nombreux à le faire. Selon l'indice Autorité 2014 que publie depuis trois ans l'Autorité des marchés financiers, près des deux tiers des Québécois (65 %) prennent leurs décisions de placement eux-mêmes.

Dans ce même sondage, on apprend que le quart (25 %) des investisseurs ne vérifient habituellement pas l'incidence de l'impôt sur le rendement espéré de leurs placements. Près de la moitié d'entre eux ne lisent pas la documentation qui accompagne leurs placements. Sachant combien les instruments financiers se sont complexifiés ces dernières années, ce n'est pas rassurant.

Le plus désolant : un répondant sur deux n'a pas vérifié si les sommes qu'il épargne seront suffisantes pour la retraite. C'est sans parler de l'espérance de vie qui s'allonge et de l'effet de l'inflation dont bien des gens ne tiennent pas compte. En 2008-2009, plusieurs ont touché le fond en gérant eux-mêmes leurs placements. Certains ont carrément reporté l'âge de leur retraite.

Investir son épargne n'est pas un jeu d'enfant. Il y a une grande différence entre le boursicoteur qui spécule 5 % son épargne en achetant des actions individuelles et l'investisseur avisé qui établit une politique de placement et se construit un portefeuille diversifié.

Pour atteindre nos objectifs, il faut un plan, et quelqu'un qui nous aide à y voir plus clair. La valeur du conseil n'est plus à démontrer. Ces dernières années, plusieurs sondages ont révélé que les épargnants qui ont recours aux services d'un expert sont beaucoup mieux préparés pour la retraite.

Ce qui ne veut pas dire qu'on délègue toutes nos responsabilités financières les yeux fermés. Bien au contraire. L'épargnant doit s'assurer que l'intervenant avec qui il entretient une relation d'affaires est autorisé à lui vendre les produits financiers proposés. Il doit vérifier si ce dernier est inscrit au Registre des entreprises et des individus autorisés à exercer de l'AMF.

On demande également à notre conseiller comment il compte être rémunéré et combien il facturera ses services. Cette transparence permettra d'établir un vrai lien de confiance. Et comme on l'a fait avec notre dentiste ou notre garagiste, il faut magasiner afin de trouver la personne qui nous convient le mieux.

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