Finances personnelles: les 10 pièges de la trentaine

Publié le 04/08/2015 à 13:47

Finances personnelles: les 10 pièges de la trentaine

Publié le 04/08/2015 à 13:47

Dans la trentaine, on court pour concilier famille, carrière, vie domestique et tout le reste. Ce faisant, on n'a pas toujours le recul nécessaire pour soupeser chaque décision financière. Voici 10 pièges à éviter quand on a 30 ans... et de plus en plus de responsabilités.

1. Ne pas consulter un conseiller financier

«Il s’agit du piège le plus important puisqu’il nous fait tomber dans tous les autres», mentionne Fabien Major, conseiller en sécurité financière et représentant en épargne collective chez Major Gestion Privée. Les statistiques de l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) montrent que le niveau d’actif d’un ménage qui a été conseillé pendant 15 ans sera 2,73 fois plus élevé qu’un ménage qui n’a pas reçu de tels conseils.

2. Toujours reporter l’épargne

Les vacances, les enfants… On oublie souvent d’épargner pour soi-même en prétextant qu’on n'a pas l’argent nécessaire. Or, plus on reporte l’épargne à ce moment critique de notre vie, plus on devra mettre les bouchées doubles par la suite pour rattraper le temps perdu. «Les montants peuvent être petits, mais l’important, c’est de le faire dès que possible», précise Angela Iermieri, planificatrice financière au Mouvement Desjardins.

3. Ne pas diversifier ses placements

«Un compte épargne, ce n’est pas un véhicule de placement», ajoute-t-elle. Selon son profil d’investisseur, il faut placer son argent pour ne pas le laisser dormir et perdre le rendement qu’il pourrait connaître à court et à long terme, que ce soit au moyen de certificats garantis, de titres boursiers ou de fonds communs de placement.

4. Ne pas tenir le cap

Les marchés boursiers ne sont pas conçus pour le court terme. Pour déterminer si notre placement a produit les résultats escomptés, il faut attendre de trois à cinq ans. On ne doit pas tenir compte du facteur émotif et paniquer si les marchés ne performent pas bien pendant une année.

5. Mettre en péril sa capacité financière

«Payer sa piscine 29 $ par semaine pendant 10 ans». Oui, cela est maintenant possible. Bien que le montant soit attrayant, le problème avec ce type d’achat différé réside dans la durée. Si on vend sa maison avant d’avoir remboursé la totalité du montant, on se retrouve à payer pour un bien qu’on ne possède plus. «L’utilisation de l’hypothèque comme marge de crédit pour faire des voyages ou se procurer une voiture risque aussi de nuire à long terme», ajoute la planificatrice financière au Mouvement Desjardins. On arrive alors criblé de dettes à la retraite.

6. Ne pas prévoir de fonds d’urgence

L’endettement survient souvent lorsqu’on n’a pas prévu de fonds d’urgence. «Les gens utilisent le compte conjoint comme fourre-tout où tout s’y retrouve, de l’argent économisé pour les voyages aux dépenses familiales», soutient Fabien Major. Or, on devrait détenir un compte dans lequel on ne peut pas piger et qui contient une somme équivalant à trois à six mois de dépenses courantes.

7. Ne pas mettre de l’argent de côté pour ses enfants dans un régime d’épargne-études

Certains déposent de l’argent dans un simple compte épargne pour les études des enfants au lieu de profiter du régime enregistré d’épargne-études ou d’autres placements qui génèrent au moins un rendement. Dans certains cas, on peut aller chercher jusqu’à 30% des sommes investies.

8. Ne pas prendre d’assurance

De 30 à 40 ans, on pense souvent qu’on est trop jeune pour avoir besoin d’assurances. Or, c’est dans cette catégorie d’âge qu’on a des enfants, et surtout, des engagements financiers. En cas de perte d’emploi, d’invalidité, de mort ou de maladie grave, on doit continuer à payer les dépenses courantes… Et les enfants et le conjoint doivent pouvoir compter sur nous. «Il faut prévoir le remplacement de son revenu, surtout si on a besoin des deux revenus pour arriver à tout payer», précise Fabien Major.

9. Ne pas magasiner le meilleur prix pour ses assurances

Trop souvent, on est paresseux et on ne s’oblige pas à magasiner ses assurances. «Lorsque les gens se font offrir une assurance-vie avec leur hypothèque, ils ne se donnent pas la peine d’aller voir ailleurs, alors qu’elle peut coûter de 50 à 70% moins cher», ajoute-t-il.

10. Surestimer son revenu futur

Par optimisme, on tend parfois à penser que notre revenu augmentera dans l’avenir. Si cette attitude est bonne pour l’ambition, on ne doit pas compter dessus pour assurer sa santé financière. Surtout quand on sait que les augmentations annuelles équivalent en général seulement à l’inflation.

Attention donc pour ne pas vous laisser prendre dans un de ces pièges, sans quoi vous pourriez tirer de la patte à la retraite.

Pour en savoir plus: Statistiques de l’IFIC

 

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