Diversification : des gros jouets pour millionnaires

Publié le 21/11/2011 à 14:08, mis à jour le 11/10/2013 à 07:34

Diversification : des gros jouets pour millionnaires

Publié le 21/11/2011 à 14:08, mis à jour le 11/10/2013 à 07:34

[Photo : Bloomberg]

Avec les déclins des marchés, l'anémie des taux d'intérêt et la volatilité qui devient la norme, où est-ce que les clients très fortunés peuvent bien investir leurs liquidités excédentaires?

Le Globe and Mail analyse ce matin trois solutions possibles : acheter de l'art, s'offrir un jet privé ou une équipe professionnelle de sport. Il va sans dire que, pour s'offrir ce genre de choses, il faut plus qu'un peu de monnaie mise de côté de temps à autre sur le comptoir de la cuisine...

L'art est un choix facile puisque, selon les experts, c'est une catégorie d'actif très accessible et sécuritaire puisqu'elle conserve bien sa valeur. C'est particulièrement vrai si l'on parle d'une œuvre d'un créateur connu. La valeur des peintures de Picasso et de Van Gogh résisterait très bien au passage du temps, selon les experts cités par le Globe and Mail.

Si l'on décide de se diriger plutôt vers des artistes moins connus, l'art chinois, très prisé actuellement, peut être un bon choix. Robin Anthony, curateur de la collection de la Banque Royale du Canada (RBC) recommande de bien choisir son œuvre d'art avant de l'acheter : « Les gens devraient examiner beaucoup de différents types d'œuvres d'art et, s'ils font un achat, se diriger vers quelque chose qui leur plaît vraiment. »

En effet, un investisseur peut avoir de la difficulté à revendre une œuvre. Les problèmes de liquidités sont courants dans le milieu de l'art puisqu'il peut être parfois difficile de revendre une œuvre selon l'état du marché de l'art.

Dans ce cas, pourquoi ne pas s'offrir un jet privé? Le fait de posséder un avion privé est soit un luxe, soit une nécessité, selon le style de vie du client. Et les jets privés ne sont pas des achats abordables, rappelle Bob McGuire, gestionnaire des marchés mondiaux chez Citi Private Bank pour le Canada.

« Nous avons à notre disposition des professionnels qui peuvent aider les clients à faire leur choix. Si vous voulez un petit jet qui vous amènera de Montréal à Toronto, vous paierez probablement autour de 20 M$, prévient-il. Pour un avion qui mènerait son propriétaire jusqu'à Athènes ou Hong Kong, les prix montent jusqu'à 45 M$ ou 50 M$. »

Si l'art et les avions laissent le client de glace, peut-être peut-on lui proposer un jouet un peu plus gros comme une équipe professionnelle de sport. Brad Ranger, qui mène une équipe spécialisée dans l'aide à l'achat d'équipes de sport à la Citi Private Bank, note que les motivations des acheteurs dans ce secteur sont en train de changer.

Selon lui, les gens qui décident de s'acheter ce type d'entreprises le font moins par vanité pour satisfaire leurs égos. Ils le font plutôt pour des raisons d'affaires et croient être bien placés pour améliorer les performances d'une équipe pour éventuellement recevoir un rendement décent sur leur investissement initial.

Toutefois, même si un milliardaire est capable de s'acheter une équipe à lui tout seul, il est préférable de faire équipe avec d'autres investisseurs pour réduire les coûts et les risques, recommande Brad Ranger : « Vous pouvez faire du profit, mais vous devez être patient et savoir quand dire non à la transaction elle-même, ainsi qu'aux fans. »

Avec le Globe and Mail

À la une

Bourse: nouveaux records pour le Dow Jones et le S&P 500 Ă  Wall Street

Mis à jour à 17:10 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto est en hausse et les marchés américains sont mitigés.

Ă€ surveiller: Microsoft, Apple et Dollarama

Que faire avec les titres de Microsoft, Apple et Dollarama? Voici quelques recommandations d’analystes.

Bourse: les gagnants et les perdants du 28 mars

Mis à jour il y a 24 minutes | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.